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La stabilité du groupe avant tout


La stabilité du groupe avant tout
L'équipe nationale algérienne de football a besoin de soutien de la part de tous les Algériens, qu'ils soient anciens joueurs, ex-entraîneurs de football, analystes ou consultants.Un bel exemple est à citer d'ailleurs d'un journal sportif dont nous tairons le nom, qui a permis de donner la parole à M. Baghdadi Nasseredine, ancien vice-président de la Fédération algérienne de football, ancien président du RC Arbaâ et actuel commissaire au match bénévole qui a décidé de crier à qui veut bien l'entendre que la formation des Vert et Blanc traverse certes une mauvaise passe, un virage dangereux, mais il lance un appel solennel à tous les amoureux du club Algérie d'être solidaire autour de cette équipe qui ne l'oublions pas nous a procuré beaucoup de joie, malheureusement on oublie vite. Un nul contre le Cameroun, est-ce la fin du monde ' Que l'on ne vienne pas nous donner une leçon de morale sur le faux pas réalisé à domicile au stade Mustapha-Tchaker de Blida, nous avons eu droit à de belles facettes de jeu, digne du football algérien, mais en football il existe le facteur chance, mais il ne faut pas oublier que l'adversaire est un gros calibre, cependant, il ne faut pas oublier que l'Algérie forme un groupe qui a de l'avenir devant lui, il faut continuer à travailler pour la prochaine Coupe du monde (éliminatoires) et penser à la Coupe d'Afrique des nations de 2017- et ne pas s'arrêter. Cependant beaucoup reste à faire, c'est celui de mettre un terme aux critiques non fondées qui poussent beaucoup plus à la violence qu'à autre chose et aussi c'est grave et même trop grave ce qui se passe dans plusieurs plateaux de télévision nationale et privées ainsi que par la multiplication de radios étatiques car depuis l'avènement de plusieurs chaînes médias audio-visuel, d'anciens internationaux, des ex-entraîneurs de football, d'anciens joueurs de clubs algériens se sont retrouvés sur les plateaux pour assumer un rôle de consultant, ils s'adonnent à la critique mais bien plus encore, ils lâchent leurs venins facilement devant les caméras avec cette manière de pointer du doigt quelques éléments de l'équipe nationale algérienne de football à l'image des Sofiane Feghouli, Zeffane, Brahimi, Raiss Mbolhi, Taider et Mahrez et autres en les traitant de tous les maux «émigrés, binationaux, les joueurs de l'école française». Selon les propos de Sofiane Feghouli «nous sommes des Algériens, nous aimons notre pays, notre équipe nationale et le drapeau algérien, nous sommes fiers d'appartenir à cette nation». Les consultants sportifs que l'on ramène sur les plateaux de chaînes télévisées, quelle soit privée ou étatique, sont- ils à la hauteur de la tâche, de quelle école sont-ils sortis ! Lorsqu'ils ont droit à la parole, ils se doivent d'analyser le déroulement d'une rencontre de football sans toucher à la dignité des joueurs. A la question posée sur l'attitude du gardien Mbolhi un gardien de but qui soi-disant a refusé de serrer la main à Ridjvac, d'où a-t-on sorti cette idiotie, les consultants, les mouhallalilinnes qui autrefois étaient des footballeurs n'ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur Sofiane Feghouli qui selon eux n'a pas sa place en équipe nationale algérienne. C'est exactement ce qui se passe dans notre pays et à tous les niveaux, que ce soit dans le domaine sportif, économique, culturel et autres : les Algériens sont devenus des spécialistes dans la parlotte au point de nous rappeler la merveilleuse chanson de la regrettée «Dalida» dans son interprétation de son tube «Parolé ! parolé ! parolé !» les Algériens occupent la première place dans la tchache. Chacun pense qu'il détient la baguette magique, le remède qu'il faut pour faire sortir notre football de son marasme, malheureusement ce n'est pas le cas étant donné qu'une fois le poste d'entraîneur acquis ou de président d'une association de football, chacun y va comme bon lui semble. Mis à part l' équipe nationale algérienne de football qui est couvée par l'instance fédérale de la FAF, comme une poule qui couve ses ?ufs, il n'en n'est pas de même pour les clubs algériens opérant dans la ligue professionnelle dont le football est en putréfaction et qui de partout se dégagent des odeurs nauséabondes, alors la question qui se pose est de savoir où va notre football ' A la dérive certes mais c'est une réalité dont la question posée est tout à fait lancinante qui revient le plus souvent dans les discussions sur le ballon pas aussi rond du football. Certains ex-internationaux reconvertis en consultants, analystes avec des ex-entraîneurs de clubs, qui n'ont jamais réussi à faire accéder un club de football, nous arrosent de beaux discours en direct des plateaux de chaînes télévisés en proposant aux responsables sportifs algérien de faire confiance aux joueurs locaux pour composer l'équipe nationale algérienne et de faire confiance à un coach local comme technicien des Vert et Blanc. S'il vous plaît, cessez votre parlotte et arrêtez vos idioties car vous ne savez pas que vous êtes en train de programmer la mort du football algérien en vous attaquant à des Riad Mahrez, Rachid Ghezzal, Riad Boudebouz, Fawzi Ghoulam, Raiss Mbolhi, Adléne Guédioura, Saphir Taider, Carl Medjani, Sofiane Feghouli, Brahimi, Zeffane, Bentaleb et autres. Il y a urgence à mettre un terme à cette situation, à ces critiques non fondées en voulant créer une polémique entre le joueur évoluant outre mer et celui de notre championnat : ne dit-on pas que c'est le meilleur qui est susceptible d'être retenu en équipe nationale ! Jamais dans sa longue histoire le football algérien au niveau local n'a été aussi avili comme présentement. En Algérie, notre football présente tous les mauvais attributs imaginables. Chaque jour qui passe se creuse un grand fossé de compétence au niveau de notre championnat local à cause du manque de formation dans les petites catégories et de là s'élargit la tombe de notre ballon rond, heureusement qu'il existe cette pépinière de joueurs opérant à l'étranger qui aiment leur pays et qui n'ont pas hésité à répondre à l'appel du bled comme l'a si bien dit Riad Mahrez. Qu'on le veuille ou pas, actuellement ces joueurs algériens de l'étranger sont la fierté de toute la République démocratique et populaire de l'Algérie indépendante, ils sont la vitrine et le salut de tout un peuple. Si le football local est médiocre, il faut se poser la question toute simple de savoir qui en est responsable ' Les techniciens vantards qui se croient être des Guardiola, Trapatoni, Mourinho, Semeoni, louis van Gaal et j'en passe en sont les premiers pointés du doigt pour leur supercherie, à cause de leurs appétits machiavéliques, ils sont tantôt dans un club à l'Ouest, tantôt à l'Est et j'en passe et tout se fait au su et au vu de tout le monde sans que personne ne crie gare. Ils sont couverts par l'impunité qui confine à la complicité, tous ce qui les intéresse n'est que l'argent au détriment de la formation des jeunes... Quel est l'entraîneur qui peut se vanter d'avoir lancé dans le bain deux ou trois joueurs de la catégorie des U23, U21 ou U20 dans la catégorie seniors ' Il n'y a aucun. Leurs devises : recruter à gauche et à droite des joueurs opérant dans le championnat algérien. Si nous avons une bonne mémoire, nous pourrons rendre hommage à l'ex-international des Vert et Blanc des années 1978 en l'occurrence Chaâbane Merzekane qui lorsqu'il était coach du Nasr Hussein-Dey, il avait le courage de composer la formation des Sang et Or avec des jeunots réussissant une accession méritée. Aussi, il faut se rendre à l'évidence que le produit local est en voie de disparition au sein de nos clubs avec la politique actuelle et tous les acteurs du football, chacun à son niveau de par son statut, qu'il soit entraîneur ou président portent une responsabilité dans le drame qui est en train d'endeuiller ce qui est la passion des Algériens en l'occurrence le football. Où est le produit local algérien : pourquoi en vouloir à la FAF de favoriser les joueurs binationaux alors qu'au sein de nos clubs, on pratique la même politique avec des joueurs à l'image des Cedric, Khedairia, Karaoui, Mokdad, Seddiki, Kacem mahdi, Zeghdane, Zerdab, Gourmi, Betonrongal, Cherfa, Meghni, Choubani, Bouhenna, Benbraham, Jonathan, Guérabes, Kamel Larbi, Medjkane, Baoz, Belameiri, Dahar, Hendou, Idjilahene et des dizaines d'autres venus d'outre-mer dans le championnat français monnayer leurs talents en Algérie au détriment de notre jeunesse. Où est la formation en Algérie ' Autrefois, si nous avions réussi à mettre dans le bain les Belloumi, Assad, Chaib, Cerbah, Bensaloua, Guendouz, Merzekane, Maiche, Bencheikh, Mahiouz, Belkedrouci, Kouici, Madjer, Adghigh, Amara, Bouiche, Draoui, Horr, Ighili, Kadri, Kaoua Abdenour, Larbes, Sadmi, Madani, Medane, Bahbouh, Keddou, Zenir, Yahi Hocine,Tasfaout et autres, c'était grâce à des entraîneurs hors-pairs, des éducateurs chevronnés tels les Benfeddah, Ammi smail Khabatou, Zouba, Ahmed Arab, Rachid Mekhloufi, Kermali Abdelhamid, Maouche Mohamed, Rouai Amar, Soukhane abderahmane et Mohamed, Abdi Djillali, Lemoui Kamel, Attoui Ali, Bahmane Abdelkader, Zerrar, Bentifour Abdelaziz, des coachs plus portés sur la formation qu'autre chose. Alors cessez la parlotte et mettez-vous au travail pour le bien de notre football et de la jeunesse algérienne étant donné que la pâte existe, il suffit de bien la modeler... On aurait souhaiter que chaque club de football puisse avoir son centre de formation.
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