Algérie - A la une

La solution pour Sidi El-Houari '



La solution pour Sidi El-Houari '
L'initiative fait déjà des mécontents, au sein de la corporation des promoteurs immobiliers qui s'apprêtait à investir ce quartier en bulldozers et malaxeurs tambour battant.L'association Green Humanity France Algérie, représentée par sa fondatrice Assia Benberkat, accompagnée de son staff, a été la principale figure d'un forum qui s'est tenu, dimanche, au siège du journal arabophone El-Djoumhouria. "Notre objectif est de valoriser le patrimoine algérien dans son ensemble, c'est à dire le pays, ses villes, ses avancées, son travail, son développement depuis sa souveraineté ainsi que les problématiques qu'il a rencontrées durant la décennie noire", a expliqué Mme Benberkat.Ce déplacement est une sorte de synergie qui s'est créée des deux côtés de la Méditerranée, raffermissant de la sorte la passerelle existante entre la France et l'Algérie.Pour Oran, l'action concerne en priorité le site historique de Sidi El-Houari. En effet, la réhabilitation des sites culturels algériens, notamment ceux d'Oran, à commencer par le quartier Sidi El-Houari, s'affirme. Car doter de fonds nécessaires l'action de Green Humanity s'annonce de bon augure. Une initiative des plus réfléchies, si l'on prend en considération l'aspect économique de la question et son mode de gestion, chose qui fait déjà des mécontents au sein de la corporation des promoteurs immobiliers qui s'apprêtait à investir ce quartier en bulldozers et malaxeurs tambour battant. L'hôte de la ville d'Oran annonce qu'un séminaire international regroupant des intervenants algériens et internationaux, sous le thème "Wahran El-Bahia métropole méditerranéenne", a été entamé hier dans la capitale de l'Ouest. Mme Benbarkat estime que la société civile est bien fédérée et travaille aux côtés des autorités.C'est un projet providentiel qui s'affiche en perspective à Oran et il ne s'agira pas de colmatage ou rafistolage, si l'on se fie aux déclarations des intervenants. Cette femme qui est née à Paris de parents algériens n'a pas manqué d'insister sur le fait que Green Humanity va être le maillon d'une chaîne qui va bouleverser les choses dans le bon sens et "tendre la main aux autorités pour que l'Algérie se développe davantage".En effet, "la première chose que nous allons entreprendre, c'est une expertise pour évaluer le coût des réhabilitations à faire sur les sites historiques et prendre ainsi connaissance des travaux à réaliser. Ensuite, il faudra procéder à une restauration dans les règles de l'art. Aussi, nous allons collaborer avec les services d'architectes et d'archéologues bénévolement. Après avoir chiffré les coûts, nous parlerons avec nos partenaires sur place, lesquels devront assurer un financement via l'Etat ou alors des structures privées. De notre côté, en France, nous ferons une levée de fonds. Nous organiserons des repas et irons à la recherche de sponsors et de mécènes".S'agissant des entreprises chargées de réaliser cette réhabilitation, le problème ne se pose pas non plus, selon les déclarations de Karim Hervé Benkamla, responsable du patrimoine culturel et historique à Green Humanity.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)