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La question de la semaine



La question de la semaine
Samedi dernier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé qu'aucun cas du virus Zika transmissible par piqûre de moustique tigre n'a été détecté en Algérie.Dans un communiqué publié hier, le ministre a assuré que le risque Zika en Algérie est «considéré comme très faible.» Précisant que des mesures préventives ont été prises et sont assurées de manière permanente au niveau de toutes les frontières du pays. Cependant, la présence du moustique tigre en Méditerranée et la persistance des températures douces qui favorisent la prolifération des moustiques sèment le doute quant à ces déclarations.En effet, selon le Pr Abdelkrim Soukhal, chef du service épidémiologie à l'hôpital de Beni Messous, «on n'est pas à l'abri du virus Zika pour la simple raison qu'il est transmissible par un insecte présent en Algérie qu'on ne peut pas contrôler et que pour le moment il n'y a pas de traitement». Il explique : «Si un seul moustique pique une personne malade, tous les autres moustiques jaunes seront contaminés et la maladie va vite se propager.Par ailleurs, si une personne porteuse venant d'un pays infecté rentre en Algérie et se fait piquer par un moustique, la maladie va rapidement émerger et ça sera trop tard pour se protéger.» Pour l'épidémiologiste, le seul moyen de prévention possible est d'arrêter la chaîne de transmission. «Certes, on ne peut pas éradiquer tous les moustiques, mais il faut diminuer leur nombre en supprimant toutes les zones d'eau stagnante, isoler et examiner toute personne venant d'un pays touché jusqu'à faire la preuve qu'elle n'est pas infectée par le virus.»Le plan anti-Zika décrété lundi dernier par l'OMS étant une «urgence de santé publique de portée mondiale», émerge essentiellement en Amérique latine, le virus provoque des malformations cérébrales, notamment des cas de microcéphalie chez les f?tus. Le Carnaval de Rio, organisé jusqu'au 9 février, et les JO 2016 prévus en mois d'août au Brésil où la maladie fait des ravages depuis mai 2015 pourraient, selon les ONG, causer la propagation du virus Zika vers tous les continents.


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