Algérie

La protection du globe terrestre par l’atmosphère




les références coraniques confirmées par la météorologie Tel paraît être donc le rôle protecteur de ce toit : placé autour de la terre, il met cette dernière à l’abri des rayonnements nocifs, y assure l’équilibre thermique et la protège contre les assauts des corps en provenance de l’espace. Autant de preuves en effet de la sollicitude de Dieu envers les hommes : « Nous avons créé, au-dessus de vous, sept cieux (tarâ’iq). Et Nous ne sommes pas inattentif à la création». Or, s’il faut observer, d’abord, que ces moyens de protection sont en somme des réactions chimiques ou physiques entre les noyaux de constituants atmosphériques et les particules en provenance soit de la terre soit de l’espace, c’est que la composition gazeuse de l’atmosphère autorise l’ensemble de ces réactions. Donc le maintien en équilibre de cette composition proportionnellement dosée est garant de l’efficacité de ces moyens de protection. Ensuite, on vient de voir que la protection prend souvent la forme du renvoi par l’atmosphère de certaines substances soit vers l’espace soit à la terre. Cette activité, qui consiste pour l’atmosphère à réfléchir ou à renvoyer ce qu’elle reçoit, est justement bien exprimée dans ce verset, où il s’agit d’un serment fait par Dieu : « Par le ciel qui fait revenir (dhât ir-raj)». Certes, comme le remarquèrent les commentateurs traditionnels, l’on peut entendre par raj` le retour périodique de bienfaits pour l’humanité à travers la pluie, la réapparition cyclique des corps célestes ou encore le retour quotidien dans le ciel des anges chargés des actions des mortels. Mais, aujourd’hui, il suffit de s’autoriser justement des activités chimiques ou physiques se produisant dans l’atmosphère pour se voir porté à prendre le mot raj` dans son sens le plus strict, qui veut dire remettre une chose à sa place ou la faire revenir à son lieu d’origine, comme le fait justement l’atmosphère dans le cas des ondes sonores, des rayons nocifs, de la vapeur d’eau, du rayonnement infrarouge, etc. Il est important, en conséquence, de bien noter ce phénomène de réflexion ou de renvoi ; car, associé à l’état d’équilibre initial dans la composition même de l’atmosphère, il assure, ainsi que nous venons de l’écrire, la protection du globe terrestre. Si, au contraire, cet équilibre est rompu, la réflexion ou le renvoi de substances n’en cessera pas moins car telle est l’une des fonctions assignées aux différentes couches de l’atmosphère. Mais la rupture, qui est transgression, est alors grosse de fâcheuses conséquences. Dans un verset qui dit l’harmonie et l’équilibre de la composition atmosphérique, Dieu nous signifie l’ordre de ne pas faire violence à cet équilibre : « Et quant au ciel, Il l’a élevé bien haut. Et Il a établi la balance. Ne transgressez pas dans la balance » [12]. Néanmoins, fort des progrès de sa révolution industrielle, l’homme moderne sonna, plus fort que tous ses ancêtres réunis, le glas de l’équilibre initial : il devra alors se résoudre à recevoir du ciel, sous une forme ou une autre, ce qu’il y dépêche : « La corruption est apparue sur la terre et sur la mer à cause de ce que les hommes ont accompli de leurs propres mains ; afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait. Peut-être reviendront-ils (vers Dieu) » [13]. Sans entrer ici dans les détails des nombreuses atteintes à l’environnement, qui débordent de loin la seule pollution de l’atmosphère, il suffit d’évoquer brièvement, pour mesurer la portée de la violence faite par l’homme à cet état d’équilibre dans la composition atmosphérique, le célèbre « trou d’ozone », qui fut découvert en 1985 au-dessus de l’Antarctique, et la répercussion de la révolution industrielle sur l’effet de serre. On sait que ce dernier constitue un phénomène naturel d’équilibre thermique. Le progrès de l’homme doit-il s’accompagner de la démission de son respect envers ce qui est asservi à son seul salut ? À une époque où se multipliaient les affabulations et les explications les plus obscures quant à la nature du ciel ou à celle de l’atmosphère, le Coran vint dire la Vérité tout en annonçant : « Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, afin qu’il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose?». Suite et fin Dr. Essam Safty

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