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La production de gaz repart à la hausse



La production de gaz repart à la hausse
Le troisième train du complexe gazier de Tiguentourine devrait être remis en marche le 1er août prochain.C'est ce que nous a confié une source interne à partir d'In Amenas. Vendredi, une délégation a fait le déplacement jusqu'au complexe pour préparer la cérémonie officielle de relance de la production, interrompue suite à l'attaque terroriste perpétrée en 2013. Hier, le directeur général du complexe gazier, Kamel Aouaes, a affirmé, dans une déclaration à l'APS, que «les opérations de réparation du train n°3 sont achevées et, actuellement, nous sommes en phase finale des essais avant d'introduire le gaz dans le train».Par ailleurs, le directeur des opérations du site, Saïd Oumeddour, a indiqué que les travaux de réparation de ce train ont coûté 80 millions de dollars.Deux sociétés ont été chargées de ces travaux : une société d'engineering et de méthode de réparation (Petrofac), alors que l'exécution a été assurée par la Société algérienne de réalisation de projets industriels (Sarpi). L'opération a été chapeautée par le groupement Sonatrach-BP-Statoil. Il faut savoir que les capacités de traitement du site de Tiguentourine, cible d'une attaque terroriste en janvier 2013, sont de 30 millions de mètres cubes/jour pour le gaz naturel, 24,2 millions de m3/j pour le gaz sec, 4500 tonnes/jour pour le condensat et 3500 tonnes/j pour le GPL.La remise en état du complexe permettra de «coller», selon Sonatrach, aux prévisions de production en hausse en 2016 après des années de baisse.Le PDG du groupe, Amine Mazouzi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, le 29 juin dernier, a souligné que la production primaire d'hydrocarbures devrait passer à 196 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) contre 191 millions de tep en 2015. En parallèle, les volumes commercialisés devraient atteindre 163 millions de tep, dont 108 millions destinés à l'exportation et 55 millions de tep pour satisfaire la demande du marché local, selon des données présentées lors de cette rencontre avec la presse.De même, il est prévu de réaliser 32 découvertes en 2016 contre 23 en 2015, dont 22 en efforts propres du groupe Sonatrach. Pour les cinq prochaines années, la production de pétrole devrait prendre une courbe ascendante en atteignant 75 millions de tonnes en 2017 et 2018, avant de passer à 77 millions de tonnes en 2019 pour s'établir enfin autour de 82 millions de tonnes en 2020. Concernant le gaz naturel, la production nationale est appelée à atteindre 141,3 milliards de mètres cubes en 2017, puis 143,9 milliards en 2018, 150 milliards en 2019 et 165 milliards de mètres cubes en 2020, a détaillé un document présenté à la conférence de presse.Par ailleurs, le PDG d'In Salah Gas a assuré hier, selon l'APS, que la production de la société était passée de 14 millions de m3/j avant mars 2016 à 25 millions de mètres cubes actuellement, après la mise en exploitation du gisement de Hassi Moumen en avril dernier. Il a estimé l'investissement à 1,3 milliard de dollars, soulignant que la société tablait sur une production de 27 millions m3/j en septembre prochain. Le même responsable rappelle qu'il y a eu la découverte de 25 nouveaux puits dont 11 font l'objet de forage en attendant le reste «selon les besoins de la société liée par un contrat de production annuelle de 9 milliards m3/j».Le PDG d'In Salah Gas a fait savoir également que la production annuelle avait reculé à 8,3 milliards de mètres cubes ces dernières années avant de rebondir à nouveau. Il faut savoir que la société In Salah Gas, créée en 1993 et entrée en activité en 1997, est issue d'un contrat de partenariat entre Sonatrach, BP et Statoil.


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