Algérie

La piece « Jayah, qbih ou mejnoune » : incolore, inodore



La dernière production du théâtre régional (subventionné) de Annaba, présentée mardi à Oran, a fini par ne laisser aucun doute sur la mauvaise qualité des spectacles qu’on fourgue aux infortunés férus du quatrième art. Il faut, pour s’en convaincre, voir les spectateurs quitter la salle les uns après les autres, alors qu’ils n’étaient déjà pas si nombreux. Certains d’entre eux ont déclaré, sans fausse honte, n’avoir pas pu suivre le déroulement d’une pièce sans fil conducteur. « Une pièce de théâtre, c’est une histoire, avec un début, un milieu et une fin. Ce qui n’était guère le cas », a déploré un habitué du théâtre qui a estimé que le décor imposant n’est pas justifié, que les lieux n’étaient pas bien définis, que les costumes des personnages s’illustraient par leur anachronismes... Une pièce inclassable, qui fait regretter le gaspillage du talent des comédiens annabis dans une incohérence pareille. Pour écrire « Jayah, qbih ou mejnoune », Djamel Hamouda a dû s’inspirer (d’une mauvaise manière du reste) du fameux western-spaguetti dont il a pris la musique du célèbre Ennio Moricone. Finalement, certaines langues pendues pourraient dire que le titre s’appliquerait parfaitement de qualificatif au spectacle... Et, force est d’avouer qu’en dépit de la sueur que leur ont coûté leurs efforts, les Gouri, Mimiche, Benmaarouf et les deux « pin-up » n’ont pas convaincu le public de connaisseurs.




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