Algérie

La nouvelle "arme" des islamistes


img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180225-22.jpg" alt="La nouvelle "arme" des islamistes" /Les protestations qui frappent le pays depuis le début de l'année sont «draguées» par cette mouvance aux structures bien organisées!
Les islamistes tentent de «draguer» les médecins résidents. Des membres influents du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) ont déclaré avoir été approchés par des parties islamistes afin de les «aider» dans leur protesta. «Ils nous ont envoyé des émissaires pour soi-disant nous apporter leur soutien. On leur a gentiment expliqué que notre mouvement ne voulait en rien être mêlé à la politique», ont soutenu ces médecins qui insistent sur le caractère apolitique de leur mouvement. La position claire et ferme des médecins résidents quant à cette question n'a en rien altéré la détermination de ces politiciens qui font de la religion un fonds de commerce. «Ils insistent...», soulignent les mêmes médecins. Il faut dire que ces jeunes médecins n'ayant aucun repère dans la politique ou le syndicalisme est une véritable aubaine! Ayant perdu la bataille sur le terrain militaire, ils ont changé leur fusil d'épaule pour se reconvertir dans la «récupération» des mouvements sociaux. L'image des députés islamistes accompagnant les médecins résidents lors de leur marche du 12 février dernier résume parfaitement cette situation. Ils ont été les premiers à sauter sur l'occasion en prenant attache avec les protestataires, au moment où les députés des autres partis n'osaient même pas sortir dans la rue Zighoud-Youcef. Eux l'ont vue comme une véritable aubaine pour leur «com» à la sauce populiste. Leur relais de propagande sur les réseaux sociaux s'est occupé de propager les images de ces «islamistes Light» qui soutiennent des travailleurs en détresse! Un vieux cliché, mais qui fait toujours autant vendre. Les médecins résidents qui insistent sur le caractère apolitique de leur mouvement ont vite fait de se démarquer de cette mouvance aux structures bien organisées! Mais le coup était déjà parti! Ils ont eu leurs belles photos qu'ils font tourner en boucle sur Internet. Avant les résidents, ces partis au fonds de commerce religieux avaient essayé de faire de même avec les radiés de l'Armée populaire nationale (ANP). Hassan Aribi, le chef d'orchestre de ces manoeuvres machiavéliques, a tenté d'instrumentaliser les vaillants soldats qui ont combattu le terrorisme islamiste en faisant mine de les défendre. Cet ancien du FIS dissous et actuellement député à l'APN les a même incités à gagner la rue pour faire entendre leurs voix. La sagesse aura finalement prévalu chez ces soldats qui ont combattu les «Aribi and Co». Si le Camra et les radiés de l'ANP ont échappé à l'infiltration islamiste, ce n'est pas le cas du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapeste). Après plus de trois mois de grève, les instigateurs de ce mouvement se sont démasqués en envoyant un imam dialoguer avec la ministre de l'Education. Il s'en est suivi des vidéos sur les réseaux sociaux des grévistes de Blida où les intervenants ne sont autres que des salafistes à la longue barbe et aux moustaches rasées La caricature même des «anti- Benghebrit» qui s'en prennent à la ministre de l'Education depuis qu'elle a pris en main ce secteur. Les partisans d'une école rétrograde tentent désespérément de la déloger de son poste. Après les attaques sur ses prétendues origines juives, sa francophilie, les erreurs dans les sujets du bac..., voilà qu'ils ont trouvé un moyen plus «halal», à savoir les grèves à répétition. Ils ont de ce fait «miné»ce syndicat de l'intérieur afin de pouvoir l'utiliser à leurs fins. C'est ainsi que bien au chaud dans leurs tanières, ils attendent la moindre occasion pour pouvoir prendre le train en marche qu'ils feront dérailler à leur guise. C'est d'ailleurs la méthode qu'ils ont utilisée pour «détourner» les révolutions arabes. Après avoir avancé masqués où ils ne se sont pas «mouillés» dans ce que l'on appelle le printemps arabe, ils ont vite pris le pouvoir dans les pays arabes qui ont chassé dans l'allégresse leurs dictateurs, Tunisie, Egypte et Libye. Si les deux premiers pays ont réussi à les chasser, quoiqu'ils demeurent à l'affût, on connaît le sort du voisin libyen...
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