Algérie

La laideur du sadisme à l?égard des libertés



Le rapport de force est toujours de mise dans cette République vouée à redoubler de férocité à l?égard de cette société qui cherche les moyens de sa survie. C?est un rapport aveugle qui ne sait que menacer tout ce qui est contre sa ligne de conduite des affaires publiques. Il évolue contre la nature même des multiples projets démocratiques pour lesquels cette société pénalisée fortement au cours de cette dernière décennie a jeté son dévolu. Mais ce rapport dans sa lutte liberticide dans tous ses états contribue sans regret à développer ses diverses et différentes projections pour réduire, voire anéantir, cet espace de liberté individuelle et collective qui pourtant est garantie par la Constitution. Mais il est clair que le combat des pouvoirs publics investit le terrain pour réprimer, sanctionner et emprisonner sans le moindre tintouin de l?ouverture vers le voyage autour du progrès en général, naturellement celui des libertés avant tout. Sinon comment décider d?une incarcération de deux journalistes, en l?occurrence Omar Belhouchet directeur de la publication d?El watan et Chawki Amari chroniqueur, à 2 mois de prison ferme. N?est-ce pas un cran de plus du code pénal qui est l?etouffement des libertés de presse ? Alors que le devoir et le métier d?informer sont une activité d?honneur et de culture sociale à même d?obéir à une déontotologie élémentaire sur laquelle doivent se baser les pouvoirs publics avant d?entériner la procédure du commissariat et plus tard celle du tribunal susceptible de déboucher sur une condamnation à une peine d?emprisonnement pour ne pas dire d?empoisonnement. Sans compter les amendes fortes à régler en numéraires. N?est-ce pas un rythme asservissant de la profession qui bat son plein à mesure que l?épée de Damoclès est toujours en vigueur ? Non ! On man?uvre trop contre l?évolution particulièrement de la presse écrite dont les journalistes demeurent la cible de cet hégémonisme draconien installé dans le temps et la durée. Sinon pourquoi les former et les bâillonner alors que la vocation est à féliciter. Cependant, le journaliste qui est militant ardent engagé de la société rencontre des obstacles jetés par des personnalités locales sur la voie du travail en prenant une destination de chefs d?accusation mêlés souvent à la diffamation. Pour le meilleur des cas, il est grand temps que les pouvoirs publics soignent l?image de marque du pays au regard des conventions internationales ratifiées par l?Algérie en matière de droits de l?homme et de la presse avec le souci a contrario de protéger les siens d?abord avant qu?une institution internationale ONG ou autre ne s?élève contre le bafouement des lois et la tyrannie de la pénalisation. La gouvernance doit apprendre à être un bon élève en mesurant l?impact de la mauvaise note sur le comportement politique à l?égard de ce qui est cher : les droits de l?homme et les libertés individuelles et collectives sans lesquels il ne peut y avoir d?équilibre entre les gouvernants et les gouvernés. Quand on veut on peut. Cependant, je compatis à la douleur du mouvement de la presse en général et des journalistes en particulier et de leurs familles dans ces moments difficiles. A Omar Belhouchet et Chawki Amari, j?adresse mes marques de sympathie et de solidarité. Baït Youcef, retraité



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