Algérie

La fête des enfants ajournée


À Collo, les fêtes de l’Aïd, pour cette année, sont loin d’être oubliées de sitôt par une population souffrant de la non-gestion de sa cité.
À cause de la gadoue, les enfants collins n’ont pas eu leur Aïd. Mercredi dernier, premier jour de l’Aïd, rares étaient les enfants qui se sont aventurés dans les rues avec leurs vêtements et chaussures de circonstance.
Déjà la veille, les prévisions ont été donnés. Plusieurs classes des établissements scolaires, situées dans les quartiers de la Palestine, Bousekine et Chikh ont été séchées par des élèves qui n’arrivaient pas à rejoindre leurs écoles après une nuit d’intempéries.
La situation était prévisible depuis des mois. Plusieurs cris de détresse, avant termes, ont été lancés devant l’état dans le quel se trouve une partie de la ville à cause de chantiers ouverts et laissés tels quels.
À ces doléances, dont la presse a fait échos, aucune réponse, car la faculté d’écouter l’autre semble avoir déserté les lieux ces derniers mois. Si l’amélioration du cadre de vie est une aubaine pour d’autres villes, à Collo l’embellie tourne à la malédiction devant l’incapacité de l’ensemble des intervenants à “manager” la chose publique. Après un été a oublié, ce fut autour de ce dernier Aid d’être effacé de la mémoire collective locale.
Mercredi dernier, le croissant ne s’est pas levé sur le ciel collin. Si tous les responsables de la ville étaient, avec leur progéniture à Collo ce jour-là, ils pouvaient alors mesurer l’ampleur du drame causé par un Aïd ajourné !
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