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La FAF renforce ses relations et évoque les premiers fruits de son action



La FAF renforce ses relations et évoque les premiers fruits de son action
Une heure et vingt minutes d'entretien donc de communication entre Gianni Infantino, président de la FIFA et Zetchi président de la Fédération algérienne de football. Le temps aurait certainement paru court pour les deux personnalités du monde du football sauf que le président se doit de montrer sa volonté de contrôler sa communication, d'être le propre média de ses voyages officiels et surtout le propre média de notre football.Dans de pareilles sorties, la mobilisation de tous ses moyens de communication devraient viser aussi à concurrencer les différents évènements dont il a été l'acteur principal, tant à l'échelle nationale que lors de ses dernières sorties en Europe et au Maghreb. Le voici dans un exercice où il sera très souvent appelé à exécuter, en sa qualité de président de l'instance n°1 de notre football national. A Genève, chacun a voulu écouter l'autre et comprendre comment évolue ce sport-roi dans les différents continents, notamment pour le patron de la FIFA, lorsqu'il s'agit de l'Afrique. Une autre occasion pour décrypter, à travers les mots du locataire de Dely Ibrahim, l'état de santé de notre football, depuis son élection à ce jour.
Il s'agissait de scanner les principaux axes de développement présentés et surtout engagés par le nouveau BF dans le cadre de son projet de refondation du football algérien. Il se doit de récolter au plus vite les fruits de son action, au risque de perdre la confiance du monde sportif. D'où Cette première rencontre officielle entre les deux instances qui servira à consolider la coopération et à être à l'écoute des étapes qu'aura à parcourir la FAF.
Une «réunion de travail», première officielle, entre les deux hommes. Voilà bien une forte et solide manière de communiquer tout en mettant en valeur le travail que compte bâtir Zetchi. Une visite professionnelle, mais aussi une opportunité de faire savoir à la plus haute insistance mondiale du football, que l'Algérie, vise à s'aligner avec le football professionnel tel développé dans les pays qui connaissent des mutations extrêmement rapides et surtout concurrentielles. C'est ce qu'a voulu mettre en exergue le président de la FAF, lors de son entrevue avec le boss de la FIFA.
L'écoute attentive de Gianni Infantino, signifierait toute la considération que l'instance internationale accorde au football maghrébin, dont bien entendu celui de l'Algérie. La présence du chef de cabinet du président de la FIFA et du directeur du bureau régional de développement de la zone Afrique et Caraïbes, Veron Mosengo-Omba n'est pas à démontrer.
Comme s'est rapporté dans le communique de la FAF, «Il a été question, dans cette entrevue, de dresser un constat de la réalité du football africain et des défis qu'il doit relever dans le contexte actuel du développement du football mondial, ainsi que de l'aspiration de l'Algérie, à travers la FAF, à s'inscrire dans un plan global de développement dont la formation sera le point d'orgue, mettant l'accent sur le programme de développement et l'ambitieux plan de réforme du football algérien adopté qui planent au-dessus des réactions qui ne croient pas aux conséquences de cette rencontre sur l'image de l'Algérie, y compris dans le monde sportif. C'est pourquoi, la FAF a eu raison de signaler cette «aspiration de l'Algérie, à s'inscrire dans un plan global de développement dont la formation sera le point d'orgue».
Tout en mettant l'accent sur «le programme de développement et l'ambitieux plan de réforme du football algérien adoptés par le Bureau fédéral». Ce dossier traîne et semble être écrasé par le volume des années. La réponse est souvent enveloppée d'un drap ultra-net mais pas toujours suffisant pour que l'on se taise. Certes, le président accepte l'urgence et l'impatience des Algériens. Il promet de répondre très vite par une série de réformes, mais il demande du temps, «Faites-moi confiance», disait- il.
Pourquoi donc se précipiter si la moisson est si lente ' Mais le langage est différent dans l'enceinte du siège de la FIFA. Le train des réformes est en marche en Algérie. En attendant, son engagement est signé, et cette autre fenêtre qui vient d'être entrouverte dans le sens d'un renforcement et d'un dialogue permanent avec les deux instances de football, ce qui devrait consolider surtout le travail qui vise à corriger le tracé de la ligne de conduite selon le plan des réformes annoncé par Zetchi et à forcer la main au patron de la FAF à accélérer ces réformes.
Il est certain que beaucoup reste à faire, pour que les insuffisances criardes cessent d'être à la pointe des critiques. Enfin, il faut croire que cette mission n'est qu'une promesse de s'engager dans la réforme de notre football national. Et ce n?est certainement pas pour rien si Zetchi parle d'un changement radical dans sa pyramide.
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