Algérie

La dissolution de l?APN est écartée



La polémique entretenue, des mois durant, autour de la dissolution de l?APN a été dissipée, hier, par le président de la Chambre basse, écartant de la sorte toute éventualité de revoir la composition actuelle de l?institution qu?il préside. Ainsi, M. Amar Saâdani, du FLN, a clairement signifié hier, lors d?un entretien accordé au confrère Le Jeune Indépendant, qu? « il n?y a aucune raison de la dissoudre (APN) ». Plus loin encore, le président de l?APN ne pense pas que « le président de la République prendra ce genre de décision ». S?engageant à rassurer l?ensemble des députés, M. Saâdani indique que « si des doutes se sont instaurés au sein de l?Assemblée quant à cette éventualité, je ferai en sorte d?enlever cette idée de l?esprit de ces personnes ». Sur l?article 46 de la loi de finances pour 2004 portant interdiction des boissons alcoolisées, un article sur lequel butent actuellement les négociations de l?Algérie avec l?OMC, le président de l?APN s?est voulu très prudent en refusant de commenter les propos du ministre du Commerce, qui a promis la levée de ladite interdiction. Toutefois, précise M. Saâdani, le jour de la présentation de l?article révisé, « nous aurons notre mot à dire ». Concernant la contestation affichée par certains députés quant au recours par le président de la République à légiférer par ordonnance, l?interviewé a soigneusement ménagé la chèvre et le chou en estimant que le nombre d?ordonnances est insignifiant par rapport aux projets de loi votés par les députés. A titre de rappel, la procédure de légiférer par ordonnance a constitué la raison principale de la démission de l?ancien chef de gouvernement, M. Ahmed Benbitour. Sur un autre volet, M. Saâdani exclut tout changement inutile dans le règlement intérieur de l?Assemblée. Cependant, continue-t-il, « si nous devons le faire, c?est après consultation des groupes parlementaires ». Dans le même sens, le président de la Chambre basse semble satisfait du paysage politique qui s?est dégagé au sein de cette institution. Ainsi, il déclare que « ce principe traduit et instaure le pluralisme dans l?Assemblée qui est composée de dix partis politiques qui ont une influence directe dans le fonctionnement législatif de notre institution ». S?agissant des commentaires qui estiment que l?élection de M. Saâdani à la tête de l?Assemblée traduit un équilibre régional, le concerné rejette catégoriquement cette explication. A cet effet, il souligne qu?« il n?a pas été élu par le Sud, mais par des membres de l?Assemblée qui représentent toutes les régions du pays ». Pour ce qui est de la loi de finances complémentaire pour 2004, le président de l?Assemblée avoue que le texte n?a pas encore atterri à l?hémicycle Zighoud Youcef. 



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