Algérie

La DGF compte renforcer le dispositif GESTION DES PARCS NATURELS


La DGF compte renforcer le dispositif                                    GESTION DES PARCS NATURELS
Dès les années 70, l'Algérie a accordé un intérêt particulier aux parcs et milieux naturels en procédant au classement de ces écosystèmes en aires protégées.
Pour réaliser cet objectif, l'Algérie s'est appuyée sur les conventions internationales en matière de protection et de préservation des milieux et parcs naturels, notamment la convention Ramsar relative aux zones humides, la convention sur la lutte contre la désertification (Unccd) ainsi que la convention sur les espèces migratrice (CMD). En février 2011, une loi sur les aires protégées a été promulguée, donnant ainsi un nouvel élan à l'organisation du secteur. Cette loi répartit ces espaces en trois types: parcs nationaux, réserves de chasse et réserves naturelles. Pour la première catégorie, l'Algérie compte huit parcs nationaux situés au Nord du pays avec une superficie totale de 165.362 ha Quant aux réserves de chasse, il en existe quatre à Zéralda (Alger), Mascara, Tlemcen et Djelfa. «Ces espaces disposent d'un plan de gestion qui détermine les activités à réaliser dans l'espace et dans le temps, et qui sont élaborés sur une période de cinq ans renouvelables», a estimé le directeur général des forêts M.Noual. Pour apaiser la pression sur les ressources naturelles due à la croissance démographique et à l'urbanisme, la Direction générale des forêts (DGF) envisage de classer dix sites parmi les aires protégées, duquel six nouvelles réserves naturelles et un nouveau parc national en vue de faire face aux «risques majeurs» qui menacent le milieu naturel dans le pays. En effet, dans la catégorie de parcs nationaux, un seul site est proposé. Il s'agit du parc de Taghit à Béchar, selon la DGF, qui étudie également la possibilité de classement d'autres sites qui remplissent les conditions requises, comme le mont Chenoua (Tipasa), qui serait le premier parc marin. La DGF envisage, par ailleurs, de renforcer le système de gestion des zones humides en Algérie qui, à l'instar des autres pays de la Méditerranée, présente une grande diversité d'écosystèmes représentés par des lacs, des marais, des chotts, des sebkhas, des dayas et oasis. Actuellement, l'Algérie compte 50 sites classés sur la liste Ramsar des zones humides d'importance internationale d'une superficie de 2,99 millions d'hectares, parmi les 1451 zones existantes sur tout le territoire national. Dix autres sites sont en cours de classement par Ramsar, d'après la DGF qui vise l'objectif de 3,5 millions d'hectares d'espaces d'importance internationale en Algérie. L'administration forestière algérienne mise sur cette nouvelle organisation pour mieux gérer les milieux naturels, maintenir la diversité des espèces en Algérie et conserver ces richesses qui constituent un intérêt écologique indéniable, touristique, culturel, agricole et économique.
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