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LA DASS fait son possible



LA DASS fait son possible
Démarche n Dans le souci d'avoir un éclairage sur la situation des enfants de la lune vis-à-vis des organismes de l'Etat d'aide sociale, nous avons contacté Mme Laziz Fazia, assistante sociale, chef de bureau de la famille au niveau de la direction de l'action sociale et de solidarité (DASS) de Tizi Ouzou.Cette dernière nous dira qu'il existe 3 enfants atteints de cette pathologie au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, deux à Azazga (Sarah et Yanis en l'occurrence) et une autre enfant, Nadia. D, ? âgée de neuf ans, à Ouadhias, alors que son frère Sadek D. est récemment décédé, alors qu'il avait à peine 17 ans, des suites de cette maladie.«Sadek est décédé des suites des complications de cette maladie après avoir subi une dizaine d'opérations au niveau du visage et de l'oreille», dira Mme Laziz, qui ajoutera?: «A ma dernière visite, ce jeune garçon, privé de son enfance,?souffrait énormément, plus psychologiquement que physiquement, du fait de son isolement».Et de poursuivre?: «La prise en charge précoce augmente l'espérance de vie des enfants de la lune, c'est le cas de Nadia, la s?ur du défunt, qui a été prise en charge à temps et reçu tous les soins nécessaires, notamment un suivi régulier chez un dermatologue, un chapeau spécial, un écran total (daylong), des lunettes anti-UV et des pullules anti-UV», nous explique M. Laziz, qui ajoutera notamment que?c'est grâce à l'association «Le Bonheur», d'Alger, que la disponibilité de ces produits est assurée. «Nous faisons tout notre possible pour venir en aide à ces malades très fragiles, en leur assurant une scolarité à domicile pour le cycle primaire et une classe aménagée au cycle moyen et se-condaire, avec bien sûr un moyen de transport adapté pour les prémunir des rayons UV, chose assurée par la direction de l'éducation», dira-t-elle encore.Grâce à l'association «Le Bonheur» d'Alger, présidée par Mme Benbekta Sihem, dont le siège se trouve, momentanément, à la maison de jeunes Mohammed Issiakhem de Hamammat, ces enfants atteinst de cette pathologie et dont le nombre avoisine les 200, bénéficient des équipements nécessaires pour leur prise en charge, à l'image de filtres anti-UV installés sur les vitres, dont le coût s'élève à 10 millions de centime le m2, et d'autres médicaments, mais également d'activités et de sorties nocturnes.«Nous avons emmené ces enfants au Musée des Beaux-A0rts d'Alger et à la piscine de Sidi Fredj, là les enfants étaient aux anges», nous dira Mme Laziz. «Ce jour, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps face au bonheur de ces visages innocents, dont la plupart se trouvent complètement défigurés par cette maladie?», ajoutera-t-elle avec beaucoup d'émotion.Mme Laziz a tenu à préciser qu'il existe des parents qui ne déclarent pas leurs enfants atteints de cette pathologie, et du coup ne bénéficient d'aucune aide sociale de la DASS qu'elle offre ?dans la mesure de ses possibilités, à l'exemple de la prise en charge médicale, trousseaux scolaires, vêtements, literie, activité et sorties?, et ce, en plus du dispositif d'activité d'insertion sociale?(DAIS), qui est une aide financière de 5000 DA par mois avec couverture sociale, réservée aux mères des enfants atteints qui pourront du coup se consacrer entièrement à leur progéniture qui nécessite une attention particulière. Cela, alors que les enfants atteints bénéficient de l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS), d'un montant de 3000 DA par mois, destinée aux catégories défavorisées, comme les malades chroniques et les handicapés?.«Il faut dire que les tenues vestimentaires réservées aux enfants de la lune, qui sont fabriquées par la Nasa aux Etats-Unis, ne pourraient être à la portée de chaque malade».Au sujet des lenteurs administratives dans la réalisation du projet d'aménagement de la cour de la demeure familiale de la famille Amazouz de Tirssatine, inscrit comme étant un projet de réalisation de salle d'étude, notre interlocutrice nous révèlera que «ce projet, dont la fiche technique a été établie par la subdivision du logement et des équipements publiques d'Azazga, a été transmise au ministère de la Solidarité sociale et qu'il y est toujours».Pour terminer, Mme Laziz nous dira que «la DASS a fait son possible à travers des soutiens psychologiques, via la cellule de proximité d'Azazga, et les différentes autres aides, médecins, psychologues, sociologues?, mais il n'existe pas de chapitre spécial destiné à prendre en charge ces enfants et à répondre à tous leurs besoins, heureusement que le mouvement associatif existe, bien que les efforts de la DASS ne soient pas négligeables».





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