Je sens que ce qui se passe au Moyen-Orient est très important parce que la situation est volatile. J'aime les gens et les enfants. Et je sens que l'enfant palestinien est justement aussi précieux que ceux afro-américain ou juif. » Telle est la réaction d'une humaniste américaine qui n'est autre qu'Alice Walker, 65 ans, la première femme afro-américaine à obtenir le prix Pulitzer pour soncélèbre roman The Color Purple (La couleur pourpre) en 1983, également récompensé par le American Book Award et adapté au cinéma par Steven Speilberg en 1985, qui sera le récipiendaire de l'oscar du meilleur film.
Pour souligner la célébration mondiale de la femme et témoigner son soutien aux femmes et enfants de Ghaza, Alice Walker et une importante délégation forte de 60 femmes, des activistes pour la paix devaient se rendre, hier, à Ghaza et ce, pour montrer l'ampleur des dégâts humains et l'acte génocidaire perpétré par l'armée israélienne contre la population civile de Ghaza, en janvier dernier. Cette action humanitaire a été initiée par The Anti-War Group américain (le groupe anti-guerre) Code Pink qui va prodiguer une aide effective et substantielle, rencontrer des ONG et être à l'écoute de la population meurtrie. L'objectif premier d'Alice Walker et des activistes du Code Pink est d'exhorter l'Egypte et Israël à ouvrir leurs frontières pour le passage de l'aide humanitaire internationale à destination de la population de Ghaza. De front, Alice Walker interpelle l'administration américaine : « Il est très important qu'ils (les Américains) comprennent ce qui se passe à Ghaza et que nous tenons notre administration pour comptable. » Une pierre allusive à l'endroit de la Maison-Blanche quant à l'aide militaire consentie à Israël et l'utilisation de l'argent des contribuables américains à des fins belliqueuses. Les membres du groupe Code Pink séjourneront à Ghaza jusqu'au 11 mars.
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Posté Le : 08/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. Smaïl
Source : www.elwatan.com