Algérie

La commune entre les embouteillages et le couffin du Ramadhan



La commune entre les embouteillages et le couffin du Ramadhan
Bien que les services des communes concernées aient fait des efforts dans la réfection du bitume des routes défoncées et des nids-de-poule, les embouteillages sont un quotidien auquel n'échappent pas les automobilistes de Annaba chef-lieu, El-Bouni, Sidi Amar et El-Hadjar.Le temps perdu dans le transport urbain et aussi suburbain est une perte pour les opérateurs et les agents économiques y évoluant. Pour un trajet habituellement effectué en une demie heure dans les rues en dehors du centre-ville, il faut souvent compter une heure supplémentaire, voire plus. A l'approche du mois sacré du Ramadhan, Annaba est sa périphérie sont victimes d'une importante congestion en matière de circulation routière. Certes, le flux économique durant cette période est très élevé, mais il pourrait l'être encore plus pour générer plus de richesses et d'emplois si cette circulation n'est pas aussi difficile qu'actuellement. Durant des heures, les commerçants et autres opérateurs économiques ainsi que les employés des entreprises et des administrations de l'Etat sont coincés dans les embouteillages. De quoi décourager les investisseurs. Et pourtant, à la wilaya l'on estime que la création d'entreprises formelles doit être encouragée par l'amélioration des infrastructures dont les routes et l'énergie. D'autres facteurs entrent aussi en jeu tels que la sécurité et l'aménagement foncier et la disponibilité d'une main d'?uvre qualifiée. Pour l'heure, les problèmes autour de ces différents points constituent les principaux obstacles à la création d'entreprises formelles. Ils participent ainsi à freiner la création d'emplois et de richesses supplémentaires par les communes. C'est dire que Annaba et sa périphérie sont affectées par ces différentes contraintes avec une circulation routière particulièrement critiques, surtout en cette période. La raison en est le déplacement quotidien en véhicule ou en bus de la majorité des acteurs de la vie socioéconomique locale. Surtout à la veille du Ramadhan et de la saison estivale qui imposent aux citoyens de chercher le moyen de transport le plus rapide pour se déplacer. Le seul hic est que les automobilistes ne prennent pas la peine de les épargner des éclaboussures d'eau stagnante ou de travaux d'aménagement urbain qui ne finissent jamais. Cet aspect de la vie en société n'a pas figuré à l'ordre du jour de la session extraordinaire de l'Assemblée populaire communale de Annaba hier mardi. Les élus de cette institution se sont limités à approuver le compte administratif et les dépenses de l'année 2014. Ils ont également pris connaissance des préparatifs de l'opération distribution de 10 600 couffins du Ramadhan aux familles nécessiteuses des cinq secteurs. Ils ont également approuvé le changement intervenu à la tête de plusieurs commissions comme celles des travaux et de la culture et des sports. Le président de l'APC, Farid Merabet, a ponctué cette session extraordinaire par un appel à plus d'efforts à consentir pour rendre à Annaba son titre de coquette.





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