La communauté subsaharienne célèbre la Journée de l'étudiant

Jeudi dernier, à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki, les étudiants subsahariens de l'université de Mostaganem se sont donné rendez-vous, comme chaque année, pour faire la fête et oublier, le temps d'un après-midi, le stress des études et l'amertume de l'exil. «Ce genre de manifestation nous permet de partager la joie ensemble en cette période de soutenance et de fin d'études», nous dit Emany, étudiante ivoirienne.Au programme de cette fête, plusieurs activités ont été organisées, entre autres, concours de danse, défilé de mode, poésie, quiz, musique et enfin remise des prix symboliques pour les gagnants d'un tournoi de football. Le paradoxe est qu'en cette journée où toute l'Afrique était représentée par des étudiants de différents pays, il n'y avait aucun étudiant algérien. «Honnêtement, on ne sait pas trop pourquoi il n'y a pas d'étudiants algériens parmi nous. Pourtant, sur l'affiche qui a été postée sur toutes les facultés depuis 15 jours, il était mentionné que c'est pour tous les étudiants africains», nous informe Elhassane, étudiant malien. Etant à la fois le seul Algérien dans la salle et le seul journal qui s'est intéressé à leur initiative, laquelle est en grande partie financée par les étudiants, notre correspondant a été honoré par les étudiants qui ont exprimé leur gratitude pour notre journal, en général, et la rubrique étudiants, en particulier, et souhaitent que la presse mette davantage de lumière sur leur contribution dans l'université algérienne. Après cet après-midi riche en activités intellectuelle et culturelle, les étudiants ont terminé la journée par une soirée où tout le monde était convié dans l'un des hôtels de la ville.