Algérie

La commission Seddiki remettra incessamment son rapport au chef de l'Etat Un mois presque après les locales



La commission nationale de supervision des élections locales 2012 (CNSEL) a adopté lundi dernier à l'issue d'une assemblée générale tenue en son siège à Alger son rapport final. Comme on le sait ce rapport sera incessamment soumis au président de la République. Composée de représentants de 52 partis et d'indépendants, la CNSEL est donc majoritairement investie par les recalés à « l'examen » des locales. Mais la plupart des membres la composant a crié à la fraude. Au-delà de la question traditionnelle, que va conclure la commission Seddiki ' il faut noter ce décalage dans le temps entre la remise du rapport et la proclamation des résultats des locales du 29 novembre dernier, presque un mois. On peut dire que l'opinion publique s'est déjà faite à ces résultats. Le vote des militaires, rappelons-le, a été l'un des faits saillants de ces élections, puisque nombre de partis et pas des moindres, comme le PT, le FFS, le RCD, l'Alliance de l'Algérie verte, avaient dénoncé des irrégularités concernant cette frange de la société. Selon l'opposition l'engagement des autorités à faire voter les corps constitués dans leur commune d'origine, n'a pas été respecté. En outre d'autres « dépassements » ont été signalés comme l'absence de bulletins de vote de partis politiques dans certaines wilayas du pays, l'absence de représentants de la commission de magistrats dans certaines wilayas, des entraves au travail des observateurs dans des centres et bureaux de vote, le non-respect du tirage au sort au niveau local, agression de candidats, signature à blanc de procès-verbaux (P.-V) de dépouillement avant même le début de ladite opération. Est-ce que le rapport que va remettre Mohamed Seddiki au chef de l'Etat confirmera ces fraudes ' Toujours est-il que ce qui en est attendu c'est la confirmation ou l'infirmation que les élections ont été propres et honnêtes.
En l'absence des observateurs internationaux, c'est à la commission Seddiki que revient la mission d'évaluer si les élections se sont déroulées dans les normes fixées par la loi ou non. Il appartient à la CNSEL de fournir les preuves matérielles de ce qu'elle va avancer, car pour faire accréditer la thèse d'une fraude généralisée comme le soutiennent certaines formations politiques, il lui faut des documents qui en feraient foi partout dans le pays. Aussi les résultats des locales ont-elles aussi mis à jour les faiblesses du mode de scrutin, de sorte que la quasi majorité des APC ont dû élire leurs présidents non pas parmi la majorité des voix exprimées envers tel ou tel parti mais parmi le personnel proposé par le jeu des alliances. On a abouti ainsi à des élections de présidents d'APC les plus éloignés des suffrages exprimés par les populations. Bien sûr on pourra dire que cette question de mode de scrutin n'a pas de lien avec la fraude. Pourtant, ce qui n'est pas si évident qu'il y parait. Car si fraude il y a, il n'y aurait peut-être pas un si grand nombre de neutralisation au niveau des voix qui, sorties départagées en parts presque égales, ont provoqué des paralysies qui ont failli hypothéquer l'opération de l'élection des maires.
La commission nationale de supervision des élections locales 2012 (CNSEL) a adopté lundi dernier à l'issue d'une assemblée générale tenue en son siège à Alger son rapport final. Comme on le sait ce rapport sera incessamment soumis au président de la République. Composée de représentants de 52 partis et d'indépendants, la CNSEL est donc majoritairement investie par les recalés à « l'examen » des locales. Mais la plupart des membres la composant a crié à la fraude. Au-delà de la question traditionnelle, que va conclure la commission Seddiki ' il faut noter ce décalage dans le temps entre la remise du rapport et la proclamation des résultats des locales du 29 novembre dernier, presque un mois. On peut dire que l'opinion publique s'est déjà faite à ces résultats. Le vote des militaires, rappelons-le, a été l'un des faits saillants de ces élections, puisque nombre de partis et pas des moindres, comme le PT, le FFS, le RCD, l'Alliance de l'Algérie verte, avaient dénoncé des irrégularités concernant cette frange de la société. Selon l'opposition l'engagement des autorités à faire voter les corps constitués dans leur commune d'origine, n'a pas été respecté. En outre d'autres « dépassements » ont été signalés comme l'absence de bulletins de vote de partis politiques dans certaines wilayas du pays, l'absence de représentants de la commission de magistrats dans certaines wilayas, des entraves au travail des observateurs dans des centres et bureaux de vote, le non-respect du tirage au sort au niveau local, agression de candidats, signature à blanc de procès-verbaux (P.-V) de dépouillement avant même le début de ladite opération. Est-ce que le rapport que va remettre Mohamed Seddiki au chef de l'Etat confirmera ces fraudes ' Toujours est-il que ce qui en est attendu c'est la confirmation ou l'infirmation que les élections ont été propres et honnêtes.
En l'absence des observateurs internationaux, c'est à la commission Seddiki que revient la mission d'évaluer si les élections se sont déroulées dans les normes fixées par la loi ou non. Il appartient à la CNSEL de fournir les preuves matérielles de ce qu'elle va avancer, car pour faire accréditer la thèse d'une fraude généralisée comme le soutiennent certaines formations politiques, il lui faut des documents qui en feraient foi partout dans le pays. Aussi les résultats des locales ont-elles aussi mis à jour les faiblesses du mode de scrutin, de sorte que la quasi majorité des APC ont dû élire leurs présidents non pas parmi la majorité des voix exprimées envers tel ou tel parti mais parmi le personnel proposé par le jeu des alliances. On a abouti ainsi à des élections de présidents d'APC les plus éloignés des suffrages exprimés par les populations. Bien sûr on pourra dire que cette question de mode de scrutin n'a pas de lien avec la fraude. Pourtant, ce qui n'est pas si évident qu'il y parait. Car si fraude il y a, il n'y aurait peut-être pas un si grand nombre de neutralisation au niveau des voix qui, sorties départagées en parts presque égales, ont provoqué des paralysies qui ont failli hypothéquer l'opération de l'élection des maires.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)