Algérie - A la une

La bataille virtuelle des candidats




La bataille virtuelle des candidats
La prochaine élection se jouera beaucoup plus sur le virtuel que sur le terrainL'ouverture du champ audiovisuel et la multiplication des réseaux sociaux facilitent la tâche aux candidats pour se faire connaître et promouvoir leurs actions sur le terrain.Comment assurer l'accès aux électeurs' Les candidats aux prochaines législatives semblent avoir trouvé l'astuce pour rafler la mise. Ces derniers sont omniprésents sur les réseaux sociaux. Ministres, députés, hommes d'affaires, chefs de partis politiques, présidents d'associations et même de simple salariés qui ambitionnent de franchir les portes de l'APN s'investissent à fond sur la Toile. Facebook, Twitter, Instagram, tout une gamme d'outils qui serviront de levier pour cibler directement des centaines, voire des milliers d'électeurs. La prochaine élection se jouera beaucoup plus sur le virtuel que sur le terrain, et ce, contrairement aux précédentes. Cet outil numérique est devenu une arme de persuasion massive. Que pèse un meeting devant Facebook ou un autre réseau' Même si un meeting peut rassembler jusqu'à 20.000 personnes, cela ne vaut rien devant l'immense tissu de contacts qu'offrent les différents réseaux sociaux qui peuvent aller jusqu'à plus d'un million de personnes dans différentes régions du globe. Cette arme numérique permet aux candidats aux élections législatives de mai prochain d'élargir leur audience et de se faire connaître auprès du grand public sans avoir à mettre le paquet. Sur un seul clic, ils ont accès à un éventail de contacts tous âges confondus. Ce n'est pas tout. A travers ces réseaux, les candidats peuvent même avoir accès à ceux qui boudent la politique et ne se déplacent jamais aux meetings. Conscient de l'impact de cette arme, les prétendants à la course électorale n'ont pas attendu le coup de sifflet pour s'investir. Bien au contraire, ils ont entamé le travail depuis des mois pour se faire une popularité auprès des internautes. Des affiches, des photos et des vidéos sont postées au quotidien sur les différentes activités organisées par les uns et les autres. Les candidats qui font dans le travail de proximité sur le terrain sont constamment connectés pour diffuser en live leurs actions. Certains ont déjà pris une longueur d'avance sur ces réseaux. «Les réseaux sociaux sont un outil incontournable pour toute action de promotion qui vise le grand public», a soutenu un député candidat à un second mandat. Cet élu du FLN, fait du porte-à-porte sur le terrain tout en retransmettant ses activités sur les réseaux sociaux qui assurent une diffusion très large auprès du jeune public. Les médias offrent également des occasions en or aux candidats. L'ouverture du champ audiovisuel qui a permis la parution de plusieurs chaînes télévisées profite beaucoup aux candidats. Contrairement aux années précédentes où l'accès à l'antenne était réservé uniquement durant les 15 jours de campagne électorale, cette fois-ci les prétendants aux législatives défilent sur les plateaux télévisés en exprimant leurs idées sur les différents débats d'actualité. Avec ces deux moyens de communication qui assurent un accès direct aux électeurs, les candidats ont la facilité de développer leurs idées et d'exprimer leurs avis sur les différentes questions qui intéressent de près ou de loin les électeurs.Un autre élément à ne pas perdre de vue: les candidats n'auront pas à débourser des fortunes dans les pancartes et les annonces publicitaires pour faire leur promotion. Un simple clic est le message est diffusé un peu partout. Il reste aux candidats à élaborer une stratégie de communication et développer un discours politique captif et convaincant qui sera à la mesure des attentes des électeurs et s'éloigner du discours des promesses qui fait fuir les gens des urnes. En tout cas, la balle est «entre les mains des candidats» et des partis s'ils veulent réellement vaincre le phénomène de l'absentéisme.





Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)