Algérie

La base constitutionnelle d'un état de droit



La base constitutionnelle d'un état de droit
Les consultations nationales autour du projet de révision de la constitution ont pris fin. Cependant, comme l'a promis Ouyahia, le dialogue restera encore ouvert pour prendre en considération de nouvelles idées qui pourraient enrichir l ?avant-projet de la loi cadre. Cette mission confiée par le président Bouteflika a permis au ministre d ?Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, de recueillir auprès de l ?ensemble des membres de la classe politique, de la société civile et des personnalités nationales de premier plan, les opinions et les avis les plus larges. Ces contacts se sont déroulés dans un climat de confiance, de sérénité et de responsabilité. Comme les Algériens ont pu le constater, chaque soir, à la télévision, à la radio et les comptes rendus de la presse, les opinions exprimées à chaud au terme de chaque séance de travail à la présidence de la République, convergent sur ces deux constats. En premier lieu, les interlocuteurs de Ouyahia sont sortis avec l'intime conviction que le climat de travail a été celui de la fraternité. Ce n'est pas un terme politiquement démagogique. Par fraternité, il y a cet amour pour l'Algérie que le 5 juillet est venu rappeler. De ce sentiment sincère et profond, tout le monde a su tirer une volonté politique partagée de donner à l'Algérie ce qu'elle réclame depuis son indépendance. Une vraie Constitution pour une vraie démocratie. Le pays a progressé sur tous les plans et ne pouvait pas stagner au plan institutionnel, même si son expérience démocratique est de loin la plus ancienne du monde arabe. L'objectif commun qui s'est confirmé à la lumière de la série de constats politiques est de se donner une nouvelle loi fondamentale qui doit permettre de mettre en place un nouvel équilibre institutionnel, conformément au principe universel de séparation des pouvoirs. C'est ce que réclame la classe politique qui veut que la notion de contrepouvoir en Algérie ait le même sens que lui donnent les vraies démocraties en Occident. Dans bien sûr le respect des valeurs de la société algérienne. C'est dans cette voie que le président Bouteflika a engagé le pays, par étapes, afin que soit réussi durablement le processus de construction l'Etat de droit, « démocratique et social », appelé à survivre aux événements, aux hommes et aux conjonctures politiques les plus difficiles. Il aura donc suffi d'aller vers le dialogue pour se rendre compte qu'il n'existait pas au fond de divergences profondes entre les acteurs politiques. Tout le monde parle en fait le même langage, partage les mêmes préoccupations et défend les mêmes objectifs. On a compris que l'incompréhension était due en réalité au refus de dialogue et aux intentions souvent injustifiées prêtées à l'adversaire politique, au pouvoir ou dans l ?opposition. Ce qui a aidé, en second lieu, à aller vers ce plus de confiance entre le pouvoir et l'opposition, c'est certainement aussi le climat de stabilité, de sécurité et de détente nationale qui caractérise l'Algérie de 2014. Un tel dialogue aurait été impossible dans une autre conjoncture faite d ?incompréhensions sur fond de tensions sociales et de clivages politiques. C'est parce que les institutions politiques nationales fonctionnent harmonieusement et que le pays est en pleine expansion économique, que le capital de confiance s'est instauré d'abord parmi les citoyens. Les Algériens ont adhéré massivement au projet de société lancé par le président Abdelaziz Bouteflika, ne laissant pas de place à la politique politicienne et à la stagnation. Les résultats sur le terrain ont été le meilleur argument pour convaincre les hésitants à opter pour le dialogue. Quant aux professionnels de la voie du boycott et de la diffamation systématique, le jour viendra, très prochainement, où ils aspireront à s'installer confortablement dans les nouvelles institutions de l'Etat de droit qui se mettra sur la base de la future constitution.


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