Algérie

L’université Badji Mokhtar redéfinit ses missions : La recherche scientifique à l’ordre du jour




Quatorze projets de recherche sur les 19 lancés par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont été décrochés par l’université Badji Mokhtar (UBMA).

Elles étaient 44 universités en course à travers l’ensemble du territoire. Ce résultat enregistré par l’UBMA a été longuement applaudi par les élus lors de la dernière session ordinaire de l’Assemblée populaire de wilaya (APW). C’est l’aboutissement des efforts consentis ces trois dernières années par les cadres gestionnaires de cette institution. Outre l’extension de ses capacités d’accueil (pédagogique, hébergement, restauration), l’université Badji Mokhtar avait inscrit dans sa liste des priorités, le développement des nouvelles technologies et de la recherche. Ses gestionnaires avaient même précisé le cadre des interventions pour non seulement favoriser mais aussi optimiser la montée en puissance des laboratoires de recherche. La réalisation d’une technopole de laboratoires de recherche à proximité du rectorat dans l’enceinte de l’université à Chaïba, a été l’un de leurs premiers acquis. L’identification des pôles d’excellence de recherche et de transfert des technologies et la reconnaissance internationale auprès de différentes universités du monde ont suivi. En décrochant les 14 projets, l’UBMA fait connaître à tous les décideurs économiques qu’elle a tracé sa route vers la conquête des hautes technologies. En 2007, elle est au stade de la redéfinition de ses missions de coordination et d’animation du dispositif de recherche dans le domaine des applications et des filières prioritaires. Selon plusieurs chercheurs, ces dernières correspondent aux domaines des compétences de la technopole de Annaba que sont l’agroalimentaire, l’électronique, la micro-électronique, la métallurgie, la mécanique, la robotique, la chimie, la parachimie et la plasturgie, les milieux extrêmes et les sciences de la mer, les télécommunications. Avec ces projets, les contours du développement de la route des hautes technologies se précisent davantage. Cette précision devrait permettre d’ici à 2010 de renforcer la recherche et le développement technologique, de soutenir la performance et le transfert technologique et de diffuser les progrès scientifiques, technologiques et industriels. Ainsi, à l’heure où l’on parle de moins en moins de création de postes de travail dans le secteur tertiaire, le potentiel scientifique est renforcé à Annaba. Il se transformera, à court terme, en une base pour le renouvellement industriel créateur de richesses et d’emplois. L’organisation ou la participation à des séminaires et autres rencontres scientifiques ainsi que l’édition régulière de revues permettent de faire régulièrement le point sur la recherche fondamentale et de présenter des propositions ou recommandations afin d’en stimuler l’efficacité. « La restructuration du dispositif de transfert et de maîtrise des technologies passe par le développement des infrastructures de recherche afin de créer des collaborations fructueuses entre les chercheurs et les décideurs. La finalité étant d’organiser un véritable réseau d’experts scientifiques favorisant la plus-value du potentiel industriel et agroalimentaire de la wilaya. Pour ce faire, des équipements performants devront être installés et mis à la disposition des chercheurs et des étudiants », a estimé un des élus de l’APW.
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