L'unité d'hospitalisation à domicile a allégé la pression sur les hôpitaux

L'unité d'hospitalisation à domicile de l'hôpital de Batna a contribué à la prise en charge de plus de personnes infectées par la pandémie et à faire baisser la pression sur les établissements de santé, ont souligné des participants aux premières journées nationales sur la Covid-19 organisées à l'université de Batna1.Des participants à la manifestation qui a débuté hier jeudi, dans la soirée, dont le professeur Makki Yahya, virologue à l'hôpital de Lyon en France, ainsi que le président de la Société nationale des maladies internes, le professeur Malik Rachid, ont souligné que l'expérience d'hospitalisation à domicile des malades atteints du coronavirus a contribué efficacement à prodiguer les soins nécessaires à domicile et en même temps à permettre aux médecins d'orienter leurs efforts vers les cas hospitalisés en réanimation.
La responsable de la rencontre scientifique, responsable de l'unité d'hospitalisation à domicile des malades de la Covid-19 de l'établissement public hospitalier de Batna, le Pr Nora Riggi, spécialiste des maladies infectieuses, a relevé que "l'unité, qui est une expérience unique au niveau national, a été créée à Batna en juillet 2020 et son objectif principal était de soigner les malades à domicile en présence de leurs familles".
Elle a fait savoir que l'expérience de la prise en charge des malades à distance a contribué à rompre la chaîne de l'infection et à prévenir sa propagation, à éviter les complications aux malades et à mieux les soutenir psychologiquement au sein de leurs familles.
Revenant sur la manifestation scientifique organisée sous le thème "Covid-19, pour une meilleure prise en charge, réalités et perspectives", la même spécialiste a souligné que la rencontre a permis un échange et un partage des expériences relatives au traitement de l'infection entre des spécialistes nationaux et étrangers.
La rencontre scientifique a été organisée sous la supervision de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et en coordination avec la Société algérienne des maladies infectieuses et la Société nationale des maladies internes.
Des médecins de différentes régions du pays et de l'étranger y ont participé. En marge de la rencontre, un espace a été réservé à la vaccination contre le virus. Les spécialistes ont rappelé que le vaccin demeure le meilleur moyen de prévention contre le coronavirus.

APS