Algérie

L'ONU veut appuyer l'Algérie



Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en Algérie, Eric Overvest, a mis sur la table, jeudi dernier, lors d'une rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, la nécessité «d'affermir la coopération dans ce domaine-là».Les Nations unies mettent la formation supérieure en Algérie, au centre de leurs intérêts. A ce titre, le représentant résident du Programme de cette organisation pour le développement en Algérie, Eric Overvest, a mis sur la table, jeudi dernier, lors d'une rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, la nécessité «d'affermir la coopération dans ce domainelà.» Selon le délégué de cette institution onusienne, il est possible de réaliser cela, en prospectant toutefois les les voies et moyens adaptées afin d'y parvenir. C'est autour de cette idée générale que s'est déroulée cette entrevue. Tahar Hadjar et Eric Overvest se sont ainsi attelés à examiner «comment développer des projets communs sur l'analyse et les besoins du marché de l'emploi ainsi que l'enquête sur l'insertion des diplômés.» A l'issue de cet entretien, les deux parties ont convenu de signer un protocole d'accord en vue de «mettre en place un cycle de conférences de haut niveau au profit des étudiants sur le système des Nations unies et d'animer des conférences sur les grandes actions incluses dans le cadre stratégique 2016-2020, notamment la diversification de l'économie et le développement social, l'environnement et la valorisation de l'écosystème, ainsi que la bonne gouvernance». Ils ont convenu, aussi, de mettre en place «un vivier d'experts algériens de haut niveau dans les différents domaines pour contribuer à l'expertise des projets du Pnud», a indiqué un communiqué du département de l'enseignement supérieur. Il est judicieux de noter que la qualité de la formation universitaire en Algérie demeure ponctuée par des manquements et des défaillances. Cela tend par conséquent, à rendre l'insertion professionnelle du diplômé quelque peu ardue. Souvent les employeurs se plaignent de la non-compatibilité des aptitudes de ces jeunes fraîchement diplômés par rapport aux critères qu'imposent certaines entreprises. Il faut dire que la formation supérieure en Algérie n'est plus ce qu'elle était, à peine quelques années en arrière. Le problème que rencontrent aujourd'hui les étudiants au niveau des universités réside dans le fait que l'enseignement se base beaucoup plus sur l'aspect théorique, et ce, au détriment de la pratique. Cela est d'autant plus grave, sachant que cet état de fait touche, de manière sérieuse, les filières techniques. Par ailleurs, une fois sur le terrain, les jeunes sont souvent livrés à eux-mêmes, rendant ainsi leur insertion à la vie active beaucoup plus difficile, tant le potentiel de la jeunesse n'est pas exploité.



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