Algérie

L'objectif est d'atteindre plus de 500 000 tonnes en 2015: Vers la relance de la filière palmier à huile au Bénin



Le gouvernement béninois envisage une relance de la filière palmier à huile, en vue d'obtenir une augmentation de la disponibilité en huile de palme et autres produits dérivés sur les marchés, en passant de 280 000 tonnes de noix de palme en 2005 à 505 000 tonnes en 2015, a annoncé lundi dernier à Cotonou le ministre béninois de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, M. Sabaï Katé. "Cette politique de relance de la filière palmier à huile au Bénin passera nécessairement, entre autres, par l'amélioration à l'accès des producteurs aux plants de palmier, l'accès aux intrants et à l'accroissement de la production d'huile de palme", a expliqué le ministre Sabaï Katé. Selon lui, le palmier à huile a été la première filière d'exportation du pays jusqu'au début des années 70, avant de connaître un déclin malgré les importants acquis de la recherche. "Depuis, les quantités d'huile exportées ont fortement chuté et seulement 40% des besoins intérieurs en huile végétale sont couverts par la production nationale de noix de palme (280 000 tonnes en 2005)", a-t-il déploré, expliquant les facteurs responsables de cette chute de la filière. "Cette situation est due à plusieurs facteurs dont le vieillissement des anciennes plantations, les perturbations climatiques, le caractère obsolète de la plupart des grandes unités de transformation industrielles", a-t-il révélé. Par ailleurs, a-t-il souligné avec amertume, les Coopératives d'Aménagement Rural (CAR) et leurs Unions Régionales (URCAR) à qui incombe la responsabilité de gérer les anciennes palmeraies d'Etat, végètent dans des situations conflictuelles générant des dysfonctionnements quasi permanents qui handicapent toute action d'amélioration de la productivité. "Pourtant le palmier à huile demeure la plante oléagineuse la plus importante sur les plans économique et socioculturel pour les populations au Sud du Bénin, aussi bien pour l'amélioration de l'état nutritionnel des ménages que pour la formation des revenus d'une multitude d'acteurs", a-t-il fait observer, soulignant le regain d'espoir que suscite cette filière "Les mesures de revalorisation entamées, comme production de graines germées, installation de pépiniéristes privés et promotion des plantations villageoises, au niveau de la filière au cours de la dernière décennie ont permis de lui donner un nouvel élan et la production est passée de 130 000 tonnes en 1994 à 220 000 tonnes de noix de palme en 2002 puis à 280 000 tonnes en 2005", s'est le ministre béninois.
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