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L'indignation des capitales européennes Syrie, Nouveau massacre



L'indignation des capitales européennes                                    Syrie, Nouveau massacre
Le massacre de Tremsa, dans le centre de la Syrie, que l'opposition a imputé au régime de Bachar al Assad, a accentué, vendredi, l'indignation des capitales occidentales face au blocage du Conseil de sécurité de l'Onu.
Le massacre de Tremsa, dans le centre de la Syrie, que l'opposition a imputé au régime de Bachar al Assad, a accentué, vendredi, l'indignation des capitales occidentales face au blocage du Conseil de sécurité de l'Onu.
Dans un rapport, les observateurs des Nations unies en Syrie affirment que les forces aériennes du régime syrien opéraient dans le secteur où, selon des opposants, 220 personnes environ ont été massacrées jeudi, rapporte Reuters.
D'après les opposants, la petite localité de Tremsa a été bombardée par des hélicoptères de combat et des chars puis livrée aux miliciens du régime, les "chabibah", qui ont massacré des familles, selon eux. La plupart des victimes sont des civils, affirment-ils. Dans une lettre adressée vendredi au Conseil de sécurité de l'Onu, Kofi Annan écrit que ce nouveau massacre imputé au régime syrien rappelle une nouvelle fois "de manière tragique et macabre que les résolutions du Conseil continuent d'être ignorées" et qu'il est "impératif" de rappeler le pouvoir syrien à ses engagements. La secrétaire américaine d'Etat, Hillary Clinton, s'est dit quant à elle "scandalisée" par ces informations qui fournissent "la preuve indiscutable que le régime (syrien) a délibérément massacré des civils innocents". En France, où le Quai d'Orsay a condamné une "fuite en avant meurtrière du régime de Bachar al Assad", François Hollande a exhorté la Russie et la Chine à changer leur approche de la crise. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé, pour sa part, que ces informations soulevaient de "sérieux doutes" sur les engagements pris par le président syrien dans le cadre du plan de sortie de crise de Kofi Annan.
Les "Bérets Bleus" interdits d'accès
Avec l'appui de la France, la Grande-Bretagne a fait circuler mercredi soir un projet de résolution invoquant le chapitre VII de la charte des Nations unies, qui peut autoriser le recours à la force, pour faire appliquer le plan de paix élaboré par Kofi Annan et accepté par le pouvoir syrien comme par l'opposition. Mais l'hypothèse d'une telle résolution se heurte de nouveau à la position de la Russie, qui a réclamé une enquête sur Tremsa et a fait savoir qu'elle n'accepterait aucune résolution du Conseil de sécurité de l'Onu placée sous le chapitre VII. Dans leur rapport sur la journée de jeudi, les observateurs de la Misnus, la mission de supervision des Nations unies en Syrie, qualifient l'attaque de Tremsa de prolongement de l'opération des forces aériennes arabes syriennes (FAAS) de Khan Cheikhoun jusqu'à Souran ces derniers jours. "La situation dans la province de Hama continue d'être très volatile et imprévisible", écrivent les observateurs. "Les FAAS continuent de viser à grande échelle des zones peuplées au nord de la ville de Hama." Ils ajoutent n'avoir pu se rendre à Tremsa et ne pas être parvenus à entrer en contact avec le commandement militaire local. Selon le rapport de la Misnus, une patrouille d'observateurs non armés s'est s'approchée à 6 km de Tremsa mais a été stoppée par les commandants de la FAAS, qui ont invoqué des "opérations militaires" en cours. Le bilan de 220 morts a été fourni par le conseil révolutionnaire de Hama, pour qui le massacre commis dans ce village majoritairement sunnite relève du "nettoyage ethnique". Si ces informations sont exactes, ce qui est impossible à vérifier du fait des restrictions imposées à la presse, il s'agirait du plus important massacre en Syrie depuis le début du soulèvement contre le président Bachar al Assad, il y a 16 mois.
Dans un rapport, les observateurs des Nations unies en Syrie affirment que les forces aériennes du régime syrien opéraient dans le secteur où, selon des opposants, 220 personnes environ ont été massacrées jeudi, rapporte Reuters.
D'après les opposants, la petite localité de Tremsa a été bombardée par des hélicoptères de combat et des chars puis livrée aux miliciens du régime, les "chabibah", qui ont massacré des familles, selon eux. La plupart des victimes sont des civils, affirment-ils. Dans une lettre adressée vendredi au Conseil de sécurité de l'Onu, Kofi Annan écrit que ce nouveau massacre imputé au régime syrien rappelle une nouvelle fois "de manière tragique et macabre que les résolutions du Conseil continuent d'être ignorées" et qu'il est "impératif" de rappeler le pouvoir syrien à ses engagements. La secrétaire américaine d'Etat, Hillary Clinton, s'est dit quant à elle "scandalisée" par ces informations qui fournissent "la preuve indiscutable que le régime (syrien) a délibérément massacré des civils innocents". En France, où le Quai d'Orsay a condamné une "fuite en avant meurtrière du régime de Bachar al Assad", François Hollande a exhorté la Russie et la Chine à changer leur approche de la crise. Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a estimé, pour sa part, que ces informations soulevaient de "sérieux doutes" sur les engagements pris par le président syrien dans le cadre du plan de sortie de crise de Kofi Annan.
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Avec l'appui de la France, la Grande-Bretagne a fait circuler mercredi soir un projet de résolution invoquant le chapitre VII de la charte des Nations unies, qui peut autoriser le recours à la force, pour faire appliquer le plan de paix élaboré par Kofi Annan et accepté par le pouvoir syrien comme par l'opposition. Mais l'hypothèse d'une telle résolution se heurte de nouveau à la position de la Russie, qui a réclamé une enquête sur Tremsa et a fait savoir qu'elle n'accepterait aucune résolution du Conseil de sécurité de l'Onu placée sous le chapitre VII. Dans leur rapport sur la journée de jeudi, les observateurs de la Misnus, la mission de supervision des Nations unies en Syrie, qualifient l'attaque de Tremsa de prolongement de l'opération des forces aériennes arabes syriennes (FAAS) de Khan Cheikhoun jusqu'à Souran ces derniers jours. "La situation dans la province de Hama continue d'être très volatile et imprévisible", écrivent les observateurs. "Les FAAS continuent de viser à grande échelle des zones peuplées au nord de la ville de Hama." Ils ajoutent n'avoir pu se rendre à Tremsa et ne pas être parvenus à entrer en contact avec le commandement militaire local. Selon le rapport de la Misnus, une patrouille d'observateurs non armés s'est s'approchée à 6 km de Tremsa mais a été stoppée par les commandants de la FAAS, qui ont invoqué des "opérations militaires" en cours. Le bilan de 220 morts a été fourni par le conseil révolutionnaire de Hama, pour qui le massacre commis dans ce village majoritairement sunnite relève du "nettoyage ethnique". Si ces informations sont exactes, ce qui est impossible à vérifier du fait des restrictions imposées à la presse, il s'agirait du plus important massacre en Syrie depuis le début du soulèvement contre le président Bachar al Assad, il y a 16 mois.
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