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L'Inde offre à l'Algérie un million de doses de vaccin contre la fièvre aphteuse



L'Inde offre à l'Algérie un million de doses de vaccin contre la fièvre aphteuse
L'Inde a fait don, jeudi, d'un million de doses de vaccin à l'Algérie pour lutter contre la fièvre aphteuse dont la dernière apparition dans le pays remonte à l'été dernier. La cérémonie de ce don a été organisée jeudi au siège du ministère de l'Agriculture et du Développement rural en présence du secrétaire général de ce ministère, Fodhil Ferroukhi, et l'ambassadeur indien à Alger, Kuldeep Singh Bhardwaj.Ce million de doses de vaccin devra permettre à l'Algérie de constituer son stock stratégique de ce médicament vétérinaire produit par deux laboratoires seulement au niveau mondial, alors que la forte demande exprimée par de nombreux pays souffrant de cette maladie réduit sa disponibilité sur le marché, a indiqué le directeur général des services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture, Karim Boughalem. Lors de cette cérémonie de don, l'ambassadeur indien a affirmé que cette opération s'inscrivait dans le cadre de la coopération sud-sud et traduit «l'excellente relation» qui lie les deux pays. L'Inde compte plus de 200 millions de têtes de bovins, quelque 9 000 cliniques vétérinaires et plus de 50 000 médecins vétérinaires, ce qui explique la «vaste» expérience dont dispose ce pays asiatique dans le domaine du contrôle de la fièvre aphteuse, a-t-il poursuivi. Selon lui, l'Inde, qui réclame depuis 2003 le statut de pays indemne de la fièvre aphteuse, est en passe de devenir un fournisseur potentiel de l'Algérie en viande bovine essentiellement congelée. L'Algérie importe de la viande bovine indienne depuis 2010, après des consultations vétérinaires et négociations commerciales qui ont duré presque 10 ans. A rappeler que la dernière apparition de la fièvre aphteuse en Algérie remonte à l'été dernier, le premier foyer ayant été enregistré le 25 juillet dans la daïra de Bir El-Arch (Sétif) suite à l'introduction frauduleuse de bovins d'engraissement de Tunisie. Bien que la maladie eut pu être maîtrisée en un mois et demi, «le risque de sa réapparition existe encore, étant donné que 5% du cheptel n'est pas vacciné», a, cependant, avisé M. Boughalem. «Actuellement, je peux dire que la maladie est totalement maîtrisée même si le risque d'enregistrer un ou deux cas sporadiques existe encore», a-t-il poursuivi, affirmant que le cheptel bovin national est vacciné à hauteur de 95%, un taux immunautaire qu'il a jugé «important». Selon lui, cette maladie a pu être maîtrisée grâce à la campagne de sensibilisation et à l'intervention efficace des services vétérinaires et ceux de la sécurité nationale. Après une fermeture qui a duré plus de trois mois, les marchés à bestiaux ont été rouverts au cheptel bovin début novembre. Les services vétérinaires ont lancé, récemment, une nouvelle campagne de vaccination à titre de rappel, une opération qui sera renouvelée dans six mois en application des mesures préventives contre cette maladie virale. Suite à l'apparition de cette dernière en avril 2014 en Tunisie, l'Algérie a acheté deux millions de doses dont une partie a été consommée durant mai et septembre à travers la vaccination de près de 1,8 million de têtes. Le dispositif de contrôle au niveau des frontières est toujours maintenu étant donné qu'il existe encore des foyers de cette maladie en Tunisie. Le ministère ont évalué les pertes causées par cette epizootie 7.200 têtes bovines contre 9.000 têtes en 1999. Selon M. Boughalem, 98% des éleveurs ayant essuyé des pertes ont été indemnisés par l'Etat. Le ministère a évalué les pertes causées par cette maladie à 7 200 têtes bovines contre 9.000 têtes en 1999.


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