Algérie

L'imbroglio de la circulation automobile


Pour conduire dans la vieille Médina de Tlemcen, il faut être un «as» du volant tant la circulation est devenue difficile, surtout aux heures de pointe (8h-12h-16h). Il est vrai que la réalisation des deux trémies de Bab Wahran a rendu plus fluide l'entrée et la sortie pour les automobilistes voulant se diriger vers le centre-ville ou prendre la direction d'Oran. Les modifications de sens pour certaines rues importantes, qui ont été décidées pendant les travaux des deux trémies, n'ont plus raison d'être et créent actuellement des imbroglios inimaginables, à l'exemple de la rue de la Paix, une rue étroite ne permettant pas le double sens autorisé par les décideurs. Nos élus de l'APC doivent s'inquiéter de la sécurité des citoyens qu'ils soient automobilistes ou piétons. Première difficulté vécue dans la rue de la Paix en face du tribunal de grande instance: dans le petit carrefour menant au centre-ville et à la rue Damerdji (ex-rue de Paris), un véritable bouchon entre les voitures venant du centre-ville, les voitures venant de la rue Dr Damerdji et les engins empruntant cette même rue pour aller vers Bab El-Hadid. Un véritable casse-tête que même le policier en fonction devant le tribunal ne peut régler malgré sa bonne volonté. Depuis la mémoire des temps, ces deux rues historiques, à l'époque tracées par les colonisateurs, n'ont jamais été utilisées à double sens malgré le nombre limité de voitures des années d'avant l'indépendance. Maintenant que Tlemcen est devenue une grande métropole de l'Ouest ayant un parc automobile conséquent comptant des milliers de voitures, la direction des Transports et l'APC de Tlemcen doivent trouver une solution urgente pour repenser au plan de circulation de la vieille ville de Tlemcen qui, vu ses ruelles étroites, ne peut accueillir toutes ces autos, camions, bus qui bourdonnent comme dans une ruche d'abeilles «désorientées». Les citoyens ne peuvent souffler que lorsqu'ils prennent la direction d'Oran, de Mansourah ou de Sidi Bel-Abbès en évitant, s'ils sont motorisés, d'entrer dans la vieille ville vers la Grande Mosquée (XIIe siècle) défiant par sa beauté architecturale et son minaret le plus élevé de la ville de Tlemcen (29 mètres). Le deuxième problème qu'affrontent quotidiennement les automobilistes et les piétons est le problème du stationnement. Une fois entrés dans la cité des Zianides, il est difficile de trouver un endroit, un «parking» ou un garage comme à Oran pour laisser sa voiture en toute quiétude et aller régler ses problèmes. Un homme averti en avant deux ! Attention aux sabots qui vous immobiliseront car vous n'avez pas vu la plaque «Interdit de stationner» et elles sont nombreuses devant les institutions publiques et surtout le long des ruelles étroites comme les rues de la Paix, Dr Tidjani Damerdji, rue Khaldoun, El-Medress (place des Martyrs), marché couvert, rue Lamoricière, etc. Pour sauver les monuments célèbres de cette ville médiévale (ancienne capitale du Maghreb central), je suggère l'institution de plusieurs zones piétonnières car les piétons sont en danger, vu que les trottoirs sont «squattés» par les commerçants, et de créer de grands parkings à l'extérieur de la vieille Médina, comme cela se fait à Fez, Tunis et Kairouan. Encore faut-il trouver les terrains pour aménager ces parkings !


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