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L'histoire ne s'efface pas



L'histoire ne s'efface pas
L'essentiel est fait. Une qualification, un retour à la maison sans blessures, quoi de plus pour ce premier club algérien, qui se qualifie à une finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions, depuis sa nouvelle formule avec des phases de groupe en 1997. Ce ne fut pas facile, il avait combattu sur deux fronts.Le terrain et les gradins. Mais ce n'est que des traces pas faciles pour le TPM de cicatriser. Eux qui avaient utilisé une autre arme déstabilisatrice à savoir celle de la guerre psychologique, imposée par l'adversaire avant la rencontre. Un jeu pas très sportif qui mériterait un carton rouge de la part de Hayatou. Tant pis pour les portables et autres objets volés, ils froissent les paris de ceux qui voulaient sa défaite. Les Sétifiens n'ont pas déçu. Le Tout- Puissant Mazembe n'a pas été aussi puissant cette fois-ci. Il avait, ce qui est logique dans tous les sports, tout préparé y compris une fiesta au centre ville. Et ils auraient même reçu avant le match les encouragements de la CAF. Quoi de plus. Rien, la victoire suffit. Une victoire venue du tir du centre de l'ex-Harrachi (74'), un tir qui a fait éteindre les bougies, faisant ainsi évanouir l'espoir des 20 000 inconditionnels du TPM pour laisser entrer après 26 ans, l'Aigle noir. Et maintenait, que fera Hayatou après les actes barbares commis par les supports du TPM, sur les Aigles noirs ' Bien sûr que rien. Absolument rien. Hayatou et consorts devraient s'intéresser, et surtout admettre une réalité, celle d'un football algérien en pleine mutation. Le prochain candidat ne sera pas des moindres pour le club algérien, il s'agit, après Lubumbashi, du club congolais, en l'occurrence, le Vita-Club. Les Noir et Blanc ne peuvent que rêver d'une deuxième couronne africaine et pourquoi pas 24 ans après la JS Kabylie, soit près d'un quart de siècle de disette. L'histoire remonte à la surface pour rappeler ses dates et ses faits. Cela fait 24 ans, soit depuis 1990 où aucun club algérien n'a pénétré dans l'arène des finalistes, la finale de la plus prestigieuses des compétitions continentales. «Rappelons qu'à l'époque, on avait trois années consécutives des équipes en finale, la JSK vainqueur en 1990, le MCO perdant en 1989 et bien sûr l'ESS et son parcours exceptionnel de 1988. L'Entente de Sétif, en plus de cette qualification, elle a atteint la finale de la Coupe de la CAF en 2009, après avoir remporté deux Ligues des champions arabes en 2007 et 2008.» Voilà l'histoire, qui fait sa fête par ses repères et ses chiffres. L'histoire ne s'efface pas, elle garde sa force, elle revient à la charge pour frapper de plein fouet ceux qui apportent leur pierre pour construire le mur où se briseraient les espoirs des clubs algériens. Il n'y a pas longtemps encore, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua demandait aux clubs algériens de geler leur participation aux compétitions africaines en 2014... L'information était rapportée par l'agence nationale (APS). Le président de cette instance conseillait aux clubs algériens de geler leur participation aux coupes africaines. Le motif serait «un chevauchement des calendriers du championnat avec celui des coupes africaines, les clubs algériens qui prennent part aux compétitions continentales cumulent chaque année, les matchs en retard, ce qui a parfois tendance à compliquer la lecture et le déroulement des compétitions nationales et perturber l'organisation des équipes mais ils ne sont pas les seuls en Afrique.» L'analyse d'un média met en lumière, «cet argument qu'a utilisé Mohamed Raouraoua pour inciter les clubs à se retirer des compétitions de la Confédération africaine de football en 2014.» La question à présent plombée dans l'arène du Centre technique de Sidi-Moussa, où lors d'une réunion avec les présidents des clubs de Ligue 1 au Centre technique nationale de Sidi Moussa, est que le président de la FAF mais aussi président du comité exécutif de la CAF aurait suggéré aux clubs concernés cette année, à savoir l'ES Sétif, le CS Constantine et l'USM El Harrach de ne pas s'engager cette saison en raison du programme chargé du championnat. Pour mieux faire valoir ses intentions, il a expliqué que «si ils veulent malgré tout y participer, il leur sera demandé de s'engager auprès de la LFP de ne demander aucun report de leurs rencontres en championnat ou en coupe d'Algérie.» La mesure est radicale, voire impossible à tenir lors de certains déplacements en Afrique où il faut parfois 2 jours de voyage pour rejoindre le pays concerné. L'autre motif rapporté par l'agence officielle serait, selon le président de la FAF, «le fait qu'aucun club algérien n'est en mesure de s'illustrer dans les épreuves africaines, qui seraient synonymes de perte de temps et d'argent... Pourtant il y a de cela seulement trois ans, en 2010, la JS Kabylie était en demi-finale de la Ligue des champions, éliminée seulement par le TP Mazembe, futur du double champion et finaliste de la Coupe du monde des clubs et l'ES Sétif finaliste de la Coupe de la Confédération en 2009.» Le média qui exploite cette information conclut «en 2009-2010, première année du professionnalisme, ces deux clubs n'étaient pas plus riches qu'aujourd'hui mais avaient l'ambition d'honorer le football algérien. En tout cas, les clubs concernées aujourd'hui, que ce soit l'ESS, le CSC ou l'USMH veulent coûte que coûte prendre part aux joutes africaines». Alors, erreur de stratégie, d'analyse ou tout simplement de pression de la CAF pour éviter à ce que les clubs algériens ne puissent aller au delà des frontières réservées aux autres équipes africaines ' Le mal n'est pas nouveau, il porte une tâche, qui viserait à perturber le football algérien. Les actions que mène Hatayou en direction de l'Algérien ne cessent de se préciser de jour en jour. Les registres qui dénoncent les violences qui font mal au football africain se multiplient, l'Algérie continue de subir les effets de la rage de Hayatou contre notre football. Mais jusqu'à quand '


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