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L'histoire d'un bébé déclaré mort deux fois



L'histoire d'un bébé déclaré mort deux fois
Selon des sources bien informées, un nouveau-né donné pour mort par les médecins de l'hôpital Djilali-Adjal de Aïn Tédelès, à la fin de la semaine dernière, a émergé de son coma avec des pleurs au domicile de ses grands-parents avant son inhumation. Une situation extrêmement éprouvante pour les parents du bébé d'à peine six mois, de sexe féminin.Une prématurée donc qui n'aurait pas bénéficié de toute la prise en charge médicale nécessaire selon ses proches. Manel Abbassa est née avant terme et a été déclarée "décédée" par les médecins de l'EPH de Aïn Tédelès avant qu'elle ne se réveille puis meure finalement neuf heures plus tard dans le même établissement public hospitalier. Contacté par nos soins, Abbassa Touati, un proche de la défunte, nous a déclaré : "Ce que nous reprochons aux responsables de l'hôpital est qu'ils ont pris l'affaire à la légère malgré la gravité du dossier, et il est de notre droit de connaître toute la vérité sur la mort de notre petite Manel." "Pourquoi le bébé a-t-il été déclaré mort alors qu'il s'est réveillé subitement chez ses grands-parents '", s'est-il encore interrogé. Il faut rappeler à nos lecteurs que la chronologie des faits de cette affaire fait ressortir que le décès de Manel est intervenu après qu'elle soit ré-évacuée à l'EPH de Aïn Tédelès par son grand-père.Jeudi dernier, après qu'un acte de décès eut été établi, le bébé a été déclaré à l'état civil de la mairie de Aïn Tédelès avec délivrance d'un acte de naissance. Mais finalement, neuf heures après, le nouveau-né décédera à l'hôpital et un nouvel acte de décès a été établi. D'après notre source, le rapport d'autopsie dressé par le médecin légiste a été envoyé au procureur de la République près le tribunal de Aïn Tédelès, dimanche matin, après qu'une plainte a été déposée par les parents.Un autre élément intrigant nous a été révélé par le proche de la victime, concernant la démarche de dépôt de plainte. "Aujourd'hui, plusieurs personnes liées à l'hôpital en question tentent de nous dissuader d'aller loin pour essayer de négocier le retrait de la plainte déposée contre l'EPH de Aïn Tédelès." Interrogé par le journal Liberté, le directeur de la santé et de la population de la wilaya de Mostaganem nous a indiqué qu'il n'était pas au courant de l'affaire.M. Salah
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