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L'armée égyptienne retire le pouvoir aux islamistes




L'armée égyptienne retire le pouvoir aux islamistes
,Deux ans jours pour jour, les forces armées égyptiennes remettent les pendules à l'heure et reprennent le pouvoir des mains des islamistes. L'ex président Mohamed Morsi fut limogé, la Constitution suspendue et une période de transition a été décidée dans le pays.Dans un discours adressé à la nation, l'actuel chef d'Etat Abdelfattah Sissi, premier commandant de forces armées au grade de Maréchal à l'époque, s'est adressé au peuple égyptien indiquant que la Constitution est suspendue et que M. Mansour a été désigné pour assurer la transition. Au même moment, Mohamed Morsi a été arrêté en compagnie de plusieurs de ses collaborateurs et mis en résidence surveillée. Le guide suprême des Frères musulmans, son adjoint et plusieurs cadres de cette organisation, ont été interpellés. En plus de l'arrestation des dirigeants et de plusieurs collaborateurs de l'ex-président Morsi, une liste comportant des responsables des Frères musulmans et des élus de l'Assemblée a été diffusée à la police de frontière afin d'interdire à ces derniers à quitter le territoire. La rue «Non islamiste» a accueilli ce renversement de situation par une forte explosion de joie au niveau de la place «Tahrir» et dans plusieurs régions du pays. Des éléments de forces de police et des militaires qui ont rejoint les milliers de manifestants ont laissé éclater leur joie. Quelques heures seulement après cette décision, les forces armées ont investi les locaux de la chaîne du Qatar Al Jazeera et procédé à l'arrestation du directeur de cette station au Caire et de 27 autres techniciens, cameramen et correspondants. Cet état de fait a eu lieu après que la télévision du Qatar a diffusé sur ces écrans un discours du président Mohamed Morsi, appelant les militaires et les citoyens à rejeter la décision du haut commandement des forces armées. Plusieurs autres chaînes de télévision pro-islamistes ont été fermées par les forces armées. Au lendemain de la décision de l'armée, le président du Conseil constitutionnel a prêté serment déclarant qu'il s'engage à protéger la République. «Je m'engage à préserver le système de la République, à respecter la Constitution et la loi et à protéger les intérêts du peuple», a-t-il indiqué. Ainsi a pris fin l'aventure de la Confrérie en Egypte qui a profité dudit «Printemps arabe» pour destituer le pouvoir de l'Etat policier dirigé par Hosni Moubarak, après l'assassinat de son prédécesseur Anouar Essadate par la même organisation islamiste. Deux ans après cet événement historique, la situation sécuritaire est toujours désastreuse en Egypte. Le pouvoir en place dirigé par Abdelfattah Al Sissi tente de reconstruire l'Etat égyptien qui s'est écroulé durant la révolte populaire, dictée par les créateurs dudit «Printemps arabe». Contrairement à la Tunisie, les nouveaux dirigeants égyptiens ont compris qu'il est impossible d'associer ceux qui instrumentalisent la religion pour arriver au pouvoir. Le parti des Frères musulmans a été non seulement dissous mais déclaré par la voie de la justice comme organisation terroriste. Les fonds du parti et de ses cadres ont fait l'objet de saisie alors que la Constitution interdisait la création de partis et des mouvements politiques à caractère religieux. La route vers l'instauration d'un système de démocratie en Egypte passe obligatoirement par, à savoir : La séparation à titre définitif de la religion de l'Etat avant que ceux qui ont monopolisé le pouvoir en Egypte durant plusieurs décennies en exploitant les valeurs de la nation ne se retire à leur tour. A ce moment-là, ce sera alors au peuple égyptien de désigner ses dirigeants à travers les urnes en choisissant le meilleur programme des partis politiques en lice.







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