Algérie

L'ambition d'exporter des entreprises de la Mitidja




L'ambition d'exporter des entreprises de la Mitidja
La sixième édition du Mitex, organisée par le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitija (Ceimi), a ouvert, hier, ses portes avec l'exposition de 89 entreprises et 15 institutions représentées par des banques publiques et privées, des compagnies d'assurances et des organismes de soutien à l'emploi des jeunes. Les organisateurs, dont l'objectif est la vulgarisation du produit algérien, ont voulu faire aussi de cette édition un espace de communication auquel prennent part des experts algériens et étrangers. Selon Kamel Moula, président du Ceimi, ce rendez-vous économique est une occasion pour les professionnels d'exposer leurs produits. « Souvent, dans ce genre de salons, nous découvrons des produits importés alors qu'ils sont fabriqués en Algérie. Ce rendez-vous est une occasion pour les professionnels d'échanger des informations sur la fabrication, la fiscalité, la matière première et surtout les moyens d'éviter la bureaucratie », explique le patron du Ceimi. Ce dernier ajoutera que la conjoncture économique en Algérie est critique après la chute des prix du pétrole, Non sans exprimer son scepticisme devant les difficultés éprouvées par l'entreprise algérienne pour se développer. Il évoquera, à titre d'exemple, les entraves bureaucratiques et l'accès au foncier qui sont, à ses yeux, des facteurs décourageants pour les investisseurs. « Rien que dans la wilaya de Blida, il y a plus de 1.400 dossiers d'investissement qui attendent d'être traités », signale-t-il. « Imaginez le temps perdu pour la création d'emplois directs et indirects », s'est désolé le patron de l'entreprise spécialisée dans la fabrication des produits cosmétiques.De son côté, Akli Mellouli, membre et représentant du Ceimi en Europe, explique que ce genre de manifestation économique motivera les entrepreneurs pour vulgariser leurs produits et faire connaître leurs entreprises au public. Il dira aussi que certaines entreprises algériennes ont la capacité d'investir le marché européen et d'imposer leurs produits qui sont de bonne qualité. Il cite l'exemple des producteurs des pâtes et celui du cosmétique dont la qualité n'est pas moindre par rapport aux produits fabriqués en Europe. « Il faut juste se mettre aux normes et oser aller vers ces marchés », ajoutera-t-il. Quant au vice-président du Ceimi, Redha Hachelaf, l'avenir de l'économie nationale repose sur l'exportation. Et le marché africain est une destination à ne pas négliger dans cette perspective. « Nous avons les moyens de le faire. Mais le problème de transport se pose pour investir en force le marché africain qui est porteur », estime le patron de la marque de couscous Mama.




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