Algérie

L'Algérie est dans le collimateur mais elle représente carte difficile pour ses ennemis Le président du réseau Libanais des études stratégiques décortique la situation du monde arabe



L'Algérie est dans le collimateur mais elle représente carte difficile pour ses ennemis                                    Le président du réseau Libanais des études stratégiques décortique la situation du monde arabe
Le président du réseau Libanais des études stratégique a considéré, hier, que l'Algérie est une cible internationale et qu'elle est une étendue des révoltes arabes. Toutefois, l'Algérie possède des atouts démographiques et économiques qui joueront en sa faveur et lui permettront de parer contre une éventuelle attaque. M. Annis Enneqach a indiqué que ce qui est connu par les révolutions du printemps arabe s'inscrivent dans le cadre d'un plan de repartage du monde arabe, à la lumière de l'idée du « démantèlement et de recomposition ».
Dans une conférence qu'il a animée au centre des recherches stratégiques et sécuritaires sur les transformations politiques dans le monde arabe, le conférencier a indiqué que l'Algérie est grande sur le plan démographique et n'est pas un pays des cinq ou dix millions d'habitants et qu'elle est, également, grande grâce à ses richesses souterraines, ainsi que grâce à ses particularités politique, sociale et économique.
Dans le même sillage, Enneqach a ajouté que l'Algérie possède une grande expérience Historique dans la lutte contre le colonialisme et une étendue démographique en France et en Europe et qu'elle pourrait détourner ces révoltes arabes en sa faveur, surtout que les européens craignent que le nombre des ressortissants arabes et musulmans en Europe avoisine les 15 millions de personnes. Sans oublier le fait que l'Algérie a une grande influence en Afrique, ce qui fait d'elle, a-t-il ajouté une carte difficile bloquant le projet occidental dans le monde arabe.
Il serait utile d'indiquer qu'Enneqach faisait partie du commando de Carlos, qui a fait incursion au siège de l'OPEP, à Vienne en 1975 et qui a kidnappé les ministres de l'énergie réunis là-bas, dans un avion qu'il a détourné vers l'Algérie, avant que les autorités algériennes, représentées à l'époque par le ministre des affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika, ne le convainc de libérer ces ministres.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)