Algérie

L?Algérie absente des stands



Le Sommet mondial sur la société de l?information a réuni 176 pays issus de différents continents. Plus de 20 000 personnes se sont déplacées en Tunisie pour exposer, faire connaître et promouvoir leurs produits. La Tunisie, pays considéré comme étant fermé au monde de l?internet, a participé à cette manifestation avec 40 entreprises (petites et moyennes). Des sociétés prises en charge par l?Etat tunisien et ayant pour objectif d?échanger les expériences et les contacts avec les Africains et les autres exposants. Le Maroc, l?Afrique du Sud, le Cameroun et l?Inde ont marqué leur présence par l?installation, dans un grand stand, de leurs produits. Le fait le plus décevant, cependant, de ce rendez-vous important est l?absence remarquée de l?Algérie. Les entreprises algériennes spécialisées en la matière n?ont pas pris part à ce rendez-vous. L?Etat algérien n?a fait aucun effort pour s?imposer lors de cette manifestation, qui a regroupé plus exactement 28 000 entreprises. De l?avis d?un Algérien rencontré au niveau des stands, l?Algérie n?a pas un projet de société réelle en technologie. « Que prévoit la loi de finances 2006 pour les technologies informatiques. Les pays qui décident de prendre part à des manifestations similaires font inévitablement appel aux grandes synergies. Dans notre pays, les ingénieurs en informatique sont écartés », dira-t-il en déplorant l?absence d?un organisme structuré et indépendant qui puisse laisser la libre initiative aux jeunes compétences. « Il faut une volonté politique pour la réalisation de cet objectif, le discours politique à lui seul ne suffit pas. » Par ailleurs, les représentants de sociétés qui ont pris part à l?exposition sont entre autres Mobilis, Eepad et Djezzy. Ces firmes ont tenté d?échanger leurs expériences. Ibarissen Mohend, directeur du programme de téléenseignement à Eepad, a soutenu que l?objectif visé à travers leur participation est de chercher des partenaires pour l?exportation de leurs différents produits et leur savoir-faire. « Nous avons présenté le projet Ousratik. Le deuxième produit phare est la plate-forme Clicformat de téléenseignement, qui permet de faire de l?enseignement à distance par internet », dira-t-il.
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