Algérie

Ksar El Boukhari : le réseau AEP défaillant Actu Centre : les autres articles


Ksar El Boukhari : le réseau AEP défaillant                                    Actu Centre : les autres articles
Devant la croissance démographique de cette ville, l'actuel réseau d'AEP ne couvre plus les besoins de la population en eau potable l Certains citoyens sont obligés de s'approvisionner en eau à partir de puits.
Les habitants de la ville de Ksar El Boukhari sont confrontés depuis fort longtemps aux perturbations récurrentes en alimentation en eau potable. Cette localité, peuplée de plus de 90 000 âmes, a bénéficié d'un projet d'AEP il y a une trentaine d'années, à partir d'un forage de Birine (Djelfa) qui s'avère être aujourd'hui largement dépassé face à une croissance démographique galopante, accentuée par le phénomène de l'exode rural, asphyxiant la ville du saint marabout de Sidi El Boukhari. Les habitants se plaignent constamment du manque de ce liquide vital, que ce soit en hiver ou en été.
Les enfants et les jeunes femmes sont alors obligés de s'adonner à une corvée pénible pour étancher leur soif, en s'approvisionnant à partir des rares fontaines publiques ou des puits de particuliers. Un spectacle désolant s'offre ainsi où des enfants de tous âge, munis de leurs jerricans et bidons trop lourds, arpentent les rues et grimpent les étages des immeubles où ils habitent, et ce, plusieurs fois par jour. Pour les mieux lotis, ils se déplacent jusqu'au village de Saneg, situé à une trentaine de kilomètres, pour avoir une eau de qualité et de meilleur goût. Des pères de famille rencontrés sur place nous déclarent que «la saison estivale chez nous est synonyme de calvaire et de misère qui nous épuisent, et notre vie ne diffère pas de celle des gens du Sahel. Nous sommes contraints de rationner le peu d'eau que nous puisons un peu partout et qui est loin de répondre aux besoins de la famille. Ce manque flagrant de ce liquide précieux nous prive d'ailleurs souvent de prendre des bains».
Les explications données par le responsable de la Société de distribution des eaux laissent présager que la situation ne va pas s'améliorer de sitôt, car tout dépendra de l'achèvement du grand projet de l'AEP du barrage Esserdoun de Bouira qui se fait désirer. Ce projet viendra renforcer le débit en eau potable de la ville de Ksar El Boukhari et 21 autres localités de la wilaya, entre autres Chellalet Adhaoura, Moudjebeur Boughezoul qui souffrent également du manque d'eau'


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