Khoudja Brahim, tête de liste du MSP à Oran

«Lutter contre la corruption et les fléaux sociaux»Le Dr Khoudja Brahim est aussi En tête de sa liste de candidats à la députation, le MSP a placé un universitaire titulaire du doctorat en sciences de l’énergie obtenu à l’institut supérieur de la mécanique de Poitiers en France. Il s’agit de M. Khoudja Brahim qui a formé plusieurs générations d’ingénieurs dont la majorité travaille au niveau des pôles énergétiques de la Sonatarch. un pionnier dans le parti qu’il représente. Il en est même l’un des fondateurs, nous confiera-t-il. Pour cette campagne, le MSP a adopté le slogan «la moralisation de la vie publique» qui en dit long sur la stratégie de ce parti et ses prétentions La Voix de l’Oranie: A travers les sorties que vous avez effectuées dans les communes et villages de la wilaya d’Oran, quelles sont les impressions qui se dégagent? Khoudja Brahim: Les citoyens ont perdu confiance en leurs gouvernants. Ceci est légitime vu leurs conditions de vie. Ils ne croient plus en les promesses données lors des campagnes électorales, et refusent même d’écouter les représentants de certains partis politiques. La majorité d’entre ces citoyens refuse de voter. Nous avons tenté de les convaincre de voter et porter leur choix sur les personnes qui leur semblent pouvoir leur apporter le changement ou déposer une enveloppe vide. L’essentiel est de voter pour que leurs voix ne soient pas détournées. - Les fléaux sociaux rongent la société et les citoyens. Les jeunes sont au chômage, se suicident soit directement soit indirectement en émigrant clandestinement se livrant à une mer dévoreuse à bord d’embarcations précaires, une crise de logement qui ne se dénoue toujours pas, une vie de plus en plus chère... Quelles sont les solutions du MSP? - Le chômage ne pourra être combattu que si l’on arrive, sérieusement, à relancer l’investissement. La seule source de création d’emplois. La lutte contre la corruption et les fléaux sociaux a toujours été l’un des principaux buts du MSP. Tout est à l’échec et nous devons aller vers le changement. Nous avons pour projet de créer un conseil régional économique qui permet d’orienter le choix des projets d’investissement faisables et rentables pour la société. Les fléaux sociaux ne pourront être éradiqués que si les conditions de vie s’améliorent. Pour ce qui est d’Oran, au MSP nous la considérons comme une métropole dont le positionnement géostratégique peut en faire un pont logistique entre l’Afrique, l’Europe et l’Orient. Pour cette raison, il nous faut lui développer les infrastructures nécessaires pour ce faire. - Des projets de lois n’ont pas été étudiés par le parlement sortant. Est-ce que vous les remettrez sur le tapis une fois élu ? - Bon nombre de projets de lois seront présentés par le MSP au parlement. Cependant, la force de tout parti réside dans le nombre de sièges qu’il occupe. Cette force-là, ce sont les électeurs qui peuvent nous l’accorder en votant massivement pour le MSP. Nos projets de lois sont relatifs, entre autres, à l’investissement, aux assemblées élues locales et au développement social. - Le problème du foncier industriel sévit à Oran. Des projets d’investissements importants sont bloqués pour indisponibilité du foncier et constituent une préoccupation majeure des investisseurs. Comment le MSP compte-t-il prendre en charge cette préoccupation? - Donner à l’investissement les moyens de sa concrétisation est d’une importance cruciale. Un recyclage de l’administration et une lutte contre la bureaucratie s’imposent pour mettre fin aux lenteurs et aux entraves que subissent les investisseurs, il faut aussi que la Chambre de commerce joue son rôle et que les opérateurs économiques locaux et régionaux puissent participer à relancer l’investissement. C’est ainsi qu’Oran et la région ouest se transformeront en des pôles économiques. - Des étudiants ont posé le problème qui prévaut dans les cités U à travers l’Ouest et la discrimination dont elles sont sujettes en comparaison à celles situées dans l’Algérois? - En tant qu’enseignant universitaire, je connais parfaitement les problèmes que vivent les étudiants. J’œuvrerai à assurer une reconsidération aux statuts de l’étudiant et de l’enseignant. - On vous laisse conclure. - Je relance mon appel à tous les Oranais à voter massivement le 17 mai prochain.