Algérie

KESHI PROMET UNE GRANDE EQUIPE DU NIGERIA LORS DE LA PROCHAINE COUPE DES CONFEDERATIONS Un champion «monté» en 5 mois !




Keshi a réussi en cinq semaines ce que d'autres sélectionneurs n'ont pas réalisé en quinze mois. C'est la dure vérité que certains, parmi lesquels des responsables de notre football, ne veulent pas entendre. Le Nigeria a accroché sa troisième étoile sur son maillot «vert et blanc».
Une performance incroyable si l'on mesure les propos à chaque fois renouvelés par le sélectionneur des Super Eagles depuis, au moins, les quarts de finale et cette historique qualification face à l'ogre ivoirien. Ce jour-là, un confrère nigérian se demandait bien quelles seraient les similitudes entre l'équipe du Nigeria qui a remporté la CAN- 1994, en Tunisie, sous la conduite du capitaine Keshi, et celle que «Big Boss» a dirigée lors de cette phase finale de la CAN. «Aucune», répondait l'ancien strasbourgeois qui confiera que «l'équipe sacrée en Tunisie a été bâtie en cinq ans alors que celle-là, elle a vu le jour depuis cinq semaines seulement ». Un miracle s'est-il produit dans le camp d'entraînement des Nigérians au Portugal ' Lors de sa conférence de presse d'après le sacre du Nigeria face au Burkina-Faso, Keshi n'a pas donné l'impression d'avoir vu le ciel s'ouvrir, lui qui croit dur comme fer qu'il n'est pas Dieu mais juste un de ses anges. Ange ou démon, Keshi tenait à démontrer que «seul le travail, celui bien fait, paye». Et de lancer un ouf de soulagement : Je suis comblé de bonheur. Quand je suis arrivé au Nigeria, je savais que je prenais la responsabilité et le risque de se faire critiquer par tout le peuple, pas spécialement la presse ou des entraîneurs comme moi. J'étais là pour construire et pour ce faire, je me devais de déblayer le terrain. Les vedettes ne comptent pas pour moi. Durant le stage du Portugal, un journaliste est venu m'interroger sur ce qui lui paraissait comme un fait du prince. Je lui ai répondu que j'avais confiance en ce groupe sans vedettes qui a du potentiel mais qui a le devoir de bien bosser pour réaliser quelque chose de correct. On a travaillé cinq semaines là-bas et le résultat est devant vous», assène celui qui refuse de penser à ce qui l'attendra l'été prochain, au Brésil, lors de la Coupe des confédérations. «Je me contente de gérer ce que j'ai à faire maintenant. Et maintenant je savoure la victoire de mon équipe, celle de mon pays. C'est vrai que c'est un honneur de disputer cette épreuve (la Coupe des confédérations, Ndlr) mais chaque chose en son temps», a fait savoir le coach des Super Eagles qui annonce que «les portes de la sélection sont toujours ouvertes». Et de conclure : «Il y a de la place pour tout le monde. Je n'ai pas d'autres crédos à faire valoir que le travail et l'honnêteté.» Qui peut le meilleur avec un contingent formé en cinq semaines a de quoi viser les cimes avec une escadrille fortement armée et bien préparée. Comme ce fut le cas après la consécration en 1994, le Nigeria de quoi espérer dominer l'Afrique pour au moins la prochaine décennie.


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