Algérie

Kabylie


Les forces de l’ordre traquent les éléments armés La situation sécuritaire en Kabylie apparaît de loin, et pour les personnes non averties, comme étant une sorte de chaudron du diable. La presse rapporte quasi-quotidiennement des actes terroristes et des attentats, notamment contre les forces de l’ordre. La réalité est pourtant d’une autre nature.Certes, des groupuscules terroristes sont signalés ici et là, car la région, de par son relief et ses massifs forestiers, attire ces éléments armés qui pensent pouvoir y trouver le refuge nécessaire, mais les forces sécuritaires veillent et, devenues plus efficaces grâce à la collecte de renseignements, les traquent partout où ils se trouvent. C’est ainsi que la grande opération de ratissage incluant les régions de Béni Yenni, Larbaa Nath Irathen et Aïn Hammam, déclenchée depuis plus d’un mois, est toujours d’actualité. Plus de 2.000 militaires sont engagés dans cette opération qui cible les endroits et massifs réputés abritant des bandes terroristes. Appuyées par des escadrilles d’hélicoptères servant aussi bien à la surveillance et au repérage qu’au pilonnage des zones des massifs suspectés, les forces terrestres passent au peigne fin ces massifs et maquis afin d’extirper les éléments armés de leurs derniers retranchements. Ainsi, pour ce qui est de cette région de l’est de la wilaya, depuis un mois, outre les forces engagées, de nombreux barrages fixes de la gendarmerie et de l’armée filtrent l’ensemble des voies d’accès aux nombreuses localités de la wilaya, pour le plus grand bien de leurs habitants. C’est ainsi que le barrage installé sur la RN30, au lieudit Tkhoukht, boucle carrément toute voie d’accès au sud et à l’est de la wilaya. Ceci dit, l’infanterie a également, récemment, pu porter des coups meurtriers aux groupes sévissant dans les différents massifs de la wilaya, notamment dans le massif de Berkemouche où les militaires en patrouille ont découvert plusieurs corps carbonisés et des caches renfermant des engins explosifs, des médicaments, des appareils de téléphonie mobile et du matériel informatique entre autres. Il reste que les opérations des forces de l’ordre se sont installées dans la durée en ces régions afin, justement, de contrecarrer toute éventuelle action terroriste. De l’autre côté de la wilaya, plus précisément du côté de la forêt de Sidi Ali Bounab, des détachements de l’ANP sont à pied d’œuvre depuis l’attaque contre le poste de la garde communale de Chréa, près du village d’Aït Sâada, dans la commune de Tadmait. Rappelons qu’en ce hameau, l’attaque des terroristes contre ce poste a été contrée par la réaction énergique des gardes communaux appuyés par un petit détachement militaire se trouvant sur place, ce qui a fait capoter l’objectif des assaillants. Cependant, plusieurs familles habitant des maisons autour du poste ont, par la suite, préféré abandonner le village, expliquant cela par le refus de revivre une nouvelle ère de terreur. Ce que réfutent celles qui sont restées, disant faire confiance aux forces de l’ordre qui ont démontré, lors de cette attaque justement, leur efficacité. Certes, les terroristes peuvent encore commettre des actes terroristes, notamment dans les endroits isolés, mais de là à dire qu’ils ont gardé la même puissance de nuisance, il y a un pas que l’on ne saurait franchir. La Kabylie reste malgré tout un endroit que l’on peut visiter, les forces de sécurité y veillent. Et il n’y a qu’à faire un petit tour en ville et aussi à l’intérieur de la wilaya pour se rendre compte de la chose. M. Chabane


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)