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JOURNÉE MONDIALE DE L'ENFANCE



JOURNÉE MONDIALE DE L'ENFANCE
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a choisi la wilaya de Boumerdès pour célébrer ce dimanche la Journée mondiale de l'enfance.Pour l'occasion, la ministre a commencé par donner le coup d'envoi d'une journée d'information sur les droits de l'enfant intitulée «les acquis de l'enfant algérien à l'ombre de l'accord mondial sur les droits de l'enfant».
Etaient conviés à cette journée les spécialistes et les responsables d'associations versées dans le volet social. Lors de l'ouverture de ce conclave, la ministre s'est contentée de rappeler quelques avancées dans notre pays dans le domaine de la protection de l'enfant, notamment la loi 17/15 portant la protection de l'enfant.
Par la suite, la ministre et le wali de Boumerdès Abderrahmane Madani Fouatih ont visité plusieurs institutions ayant pour vocation la prise en charge des enfants handicapés notamment.
Où se situe l'Algérie dans la prise en charge des besoins spécifiques de l'enfant '
Où se situent les besoins spécifiques de l'enfant algérien ' C'est la question que nous avions posée à Moncef Moalla, représentant adjoint du représentant de l'Unicef en Algérie. «Les acquis sont indéniables, l'Algérie a réalisé une avancée importante. Des insuffisances subsistent cependant. Le système éducatif génère l'échec scolaire. C'est plusieurs centaines de milliers d'enfants algériens qui quittent le système scolaire de manière précoce.
L'avantage, c'est que l'enfant algérien a accès à l'éducation nationale sans aucune entrave. Il y a lieu de mettre des mesures de prévention de l'échec scolaire et des mesures pour récupérer ces enfants dans le système de formation professionnelle», dira-t-il en rappelant qu'en matière de protection, ce n'est qu'en 2015 que l'Algérie a mis en place un dispositif légal (loi 15/17).
Pour lui, cette loi est une indication de mise en place d'un processus. Il estime en outre que beaucoup de textes d'application sur le terrain de cette loi restent à concrétiser dans la réalité. Moalla estime par ailleurs que l'Algérie qui a une politique progressiste en matière de protection de l'enfance ne cédera pas trop sur les droits des enfants en cas de crise sociale qui surviendra dans le sillage de la crise économique que vit le pays. L'Algérie bon élève en matière de protection de l'enfant mais beaucoup reste à faire. Que pense la ministre de cette appréciation ' Voici sa réponse : «Il reste beaucoup de choses à faire dans beaucoup de pays. L'Algérie ne fait pas l'exception. Rappelez-vous que, contrairement à beaucoup de pays y compris nos voisins, la prise en charge est à la charge de l'Etat qui a réalisé énormément d'infrastructures au bénéfice de l'enfant.»
Pour la ministre, ce qui est certain, c'est la demande qui est en constante augmentation parce que toute la démographie est en progression parallèlement à l'implication de la femme dans le processus du développement du pays. Elle conclura : «On ne pourra pas dire que l'Algérie est loin des préoccupations en matière de protection de l'enfant.»



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