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Jeunesse
Le début des travaux du premier congrès algéro-turc tenu, hier, à la salle Tahri Miloud à Souk Ahras a été marqué par une série d'allocutions portant sur l'importance du thème ainsi que l'indispensable travail de coordination qu'impose la situation tant à l'échelle du pays qu'en Turquie, que la majorité des intervenants estime confrontée aux mêmes problèmes.Le docteur Faouzi Bendridi, directeur du laboratoire de la jeunesse et des problèmes sociaux et président du comité d'organisation, a, d'emblée, mis en relief les grands axes de cette rencontre qui regroupe au moins 44 universitaires-conférenciers des deux pays. «La situation de la jeunesse avec ses contraintes multiples nécessite de telles études et l'effort de la recherche dans le domaine n'omet pas la coordination avec d'autres pays confrontés aux mêmes problèmes, dont la Turquie.Les défis que doit relever cette même jeunesse ainsi que ses aspirations font partie des chapitres majeurs de cette rencontre». De son côté, le docteur Mustafa Kemal, de Sakarya Turkey Shan University, coordinateur du côté turc, a exprimé le v?u de perpétuer de telles rencontres et de renforcer les activités scientifiques et culturelles entre les deux pays. Il fera part, par ailleurs, de la portée sociale, économique voire politique d'une prise en charge efficiente et étudiée de cette frange dans les pays de la région. «Dans bien des cas, des pays occidentaux tentent de mettre à profit tout un climat d'instabilité et de contestation pour justifier leur ingérence dans les pays de la sphère sud», a-t-il soutenu.Le professeur Zoubir Bouzebda, recteur de l'université de Souk Ahras et le docteur Selon, Djalel Khecheb, directeur de l'Institut des sciences sociales et humaines. «L'Université est appelée à assumer pleinement son rôle d'espace où naissent les grandes idées et se réalisent les plus grands projets ayant trait à l'épanouissement de la société et l'essor du pays et de ceux avec lesquels nous partageons les mêmes préoccupations», a expliqué.Des volets aussi importants que la question identitaire chez les jeunes des deux pays, les phénomènes de la violence, la consommation de la drogue et de l'émigration clandestine, l'implication de la jeunesse dans le monde virtuel et les réseaux sociaux, l'impact des activités culturelles et sportives en milieu estudiantin? seront traités par une pléthore de chercheurs qui ont eu le mérite de hisser, en quelques jours, l'université de Souk Ahras en pôle d'attraction pour la communauté universitaire, le mouvement de la société civile et un nombre important d'intellectuels qui n'ont certainement pas regretté le déplacement depuis les autres communes, voire les wilayas limitrophes.Souk Ahras.







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