Algérie - A la une

J'ai trouvé mon (ma) chéri(e) à la plage




J'ai trouvé mon (ma) chéri(e) à la plage
La stratégie du chameauJ'étais en train de déjeuner dans un fast-food sur la plage quand soudain, je vis à l'horizon deux filles blondes en balade sur des chameaux. Elles étaient sublimes, les cheveux au vent, enveloppées dans des tissus blancs très courts. Elles riaient entre elles, je n'arrivais pas à détacher mon regard. Je voulais leur parler mais je craignais que leur guide ne m'envoie promener. C'est là que je vis un autre guide avec deux autres chameaux, à quelques mètres du premier. Je l'aborde, lui explique ce que je veux faire. Il me regarde et me répond en souriant?: «La clé de ton problème, c'est moi.Car leur guide, c'est mon pote.» Je lui paie alors la location, oublie ma pizza commandée et quelques minutes plus tard, nous voilà au même niveau que les filles. J'engage la conversation. Elles s'appellent Nalia et Fatiha, ont 22 et 24 ans et sont devenues amies à l'université. Je leur raconte comment je m'y suis pris pour les aborder, ce qui les fait éclater de rire. Après la promenade, ce sont elles qui m'ont invité dans une pizzeria. Depuis? ' Avec Fatiha, nous sommes devenus inséparables.Mayas, 24 ans : Une balle de beach-volley en plein c?urElle était déjà installée sur un transat en bambou, au soleil, quand nous sommes arrivés pour jouer au volley. Ses longs cheveux noirs flottaient dans le vent. Je croyais qu'elle ne nous avait pas prêté attention. Malgré nos éclats de rire, elle n'a pas levé un sourcil. Tout d'un coup, la balle est partie de son côté.Elle a ramassé toutes ses affaires éparpillées autour de son transat, les a couvertes avec sa serviette, nous a renvoyé la balle et s'est jointe à nous pour jouer sans que nous l'ayons invitée? ! Derrière son apparente froideur, se cache en fait beaucoup de fantaisie. En partant, elle m'a lancé?avec un sourire?: «Je m'appelle Silia, j'ai 28 ans, je suis assistante de direction et j'adore jouer au beach-volley? !» Je n'ai pas eu le temps de lui dire comment je m'appelle?! Elle a promis de revenir le week-end prochain. J'ai hâte de la revoir?!Massinissa, 27 ans , Un smartphone pour rompre la glaceC'était une belle journée d'été qui s'annonçait. Mes lunettes, un short, un t-shirt, une serviette, mes écouteurs? Je descends à la plage, à cinq minutes de chez moi. A la recherche de la tranquillité, je m'installe dans un coin isolé pour ne pas être très embêté par les estivants qui arrivent en masse. Une demi-heure plus tard, je suis tiré de mes rêveries par l'alarme de mon smartphone. Je me lève et aperçois une jeune fille brune, plongée dans la lecture de son roman.Elle n'a ni parasol ni transat. Uniquement une serviette sur laquelle elle est allongée, son sac à ses cotés. Un instant plus tard, elle se tourne vers moi avec un regard timide et me dit ?: «Excusez-moi. J'espère que je ne vous dérange pas?. Je voulais demander votre autorisation pour me mettre là, mais je ne voulais pas vous réveiller. L'endroit est si calme.» Et puis elle ouvre son sac à dos et m'offre une bouteille d'eau bien fraîche. «Tenez, j'ai remarqué que vous n'avez pas d'eau !», me lance-t-elle. J'accepte la bouteille d'eau sans même pas lui dire merci, tellement je suis paralysé par sa beauté et son charme.Elle replonge dans son livre. Je ne sais pas quoi faire pour engager la conversation. Alors je commence à raconter mon histoire à un ami sur Whatsapp. Le temps passe et les messages arrivent les uns derrière les autres. Quelques minutes après, je la vois fermer son livre et attraper son smartphone. Je surveille le moindre de ses gestes. Je saisis l'occasion pour lui demander si elle utilise Whatsapp.«Oui, d'ailleurs, je te laisse mon téléphone pour mettre à jour l'application, le temps de faire trempette, me dit-elle en se levant. Je sais que tu es un connaisseur, vu que ton téléphone ne cesse de sonner?!» Pendant qu'elle s'enveloppe dans sa serviette pour se changer, je reste là avec son téléphone. «S'il te plaît, jette un d'?il à mes affaires pendant que je suis dans l'eau», ajoute-elle avec un sourire. De retour sur la plage, elle m'a enfin dit qu'elle s'appelait Meriem. J'apprends qu'elle est licenciée en sciences des textes littéraires français et qu'elle a 25 ans.?Nous avons passé la journée ensemble. Et aujourd'hui, nous sommes en couple.Nazim 27 ans , Manipulateur de cartesJe suis descendue à la plage avec mon amie Sissi pour profiter un peu du soleil. Nous étions en train de bronzer quand un jeune homme en short jaune, torse nu et chapeau sur la tête, est arrivé droit sur nous. «Bonjour, je suis Karim, animateur du centre de vacances. Je passe chaque jour sur la plage pour repérer des gens susceptibles de participer à mon jeu? ! Aujourd'hui vous êtes mes élues. Vous êtes prêtes les filles? '» Comme le soleil commençait à taper, nous avons accepté.D'autant que son air railleur nous amusait beaucoup. Il a sorti un jeu de cartes, les a disposées sur le sable et a demandé à mon amie d'en choisir deux et de les regarder. Elle devait m'en donner une et remettre l'autre dans le paquet. Après deux ou trois tours avec ses mains, il m'a lancé?: «Dans la main de la copine, il y a une dame de carreau et c'est un roi de pique que tu m'as rendu.» Subjuguée, je lui demande de recommencer. Encore une fois, il trouve les cartes que nous avions en main. Avant de partir, il m'a remis une carte sur laquelle était écrit?: «Tu es trop belle, je ne suis pas animateur, juste un dragueur et voici mon numéro.» Bien sûr, je l'ai rappelé, on s'est revus plusieurs fois et maintenant, nous sommes ensemble.Lydia, 23 ans , Professionnellement parlant... ?!J'étais allongée sur le sable avec une amie. A notre droite, un groupe était installé autour d'un parasol. Il y avait un couple, les enfants et plusieurs hommes. L'un d'entre eux, torse nu et short en toile beige, parlait fort, faisait des blagues et jouait avec les enfants. Nos regards se sont croisés plusieurs fois parce que derrière nous, un autre groupe de jeunes tentait de faire voler un kitesurf, sans succès. La voile était tombée près de nous.Mais c'est lorsque le vendeur de thé est arrivé près de nous, qu'il est venu nous parler. J'ai fait signe au vendeur de s'arrêter, j'ai commandé deux thés. Deux enfants sont venus prendre du thé et le vendeur est resté assis devant mon amie et moi le temps de les servir. Le jeune homme à notre droite a sauté sur l'occasion et est venu à côté de moi sous prétexte de commander un thé, il m'a lancé?: «Excusez-moi, je crois qu'on s'est déjà rencontrés... professionnellement parlant.» J'ai souri, et il m'a expliqué qu'il travaillait pour un opérateur téléphonique. Je travaille pour une entreprise étrangère, nous n'avions donc jamais pu nous rencontrer au travail.Il est retourné vers ses amis. Une heure plus tard, alors qu'il s'apprêtait à partir, il s'est approché à nouveau de nous, une petite sacoche autour du torse. Il a sorti une carte de visite et me l'a tendue. «Voilà mes coordonnées. A bientôt.» Il s'est éloigné et m'a lancé?: «J'attends votre appel !» Je ne l'ai jamais rappelé.Leila, 26 ans , Hamoud BoualemUn matin d'été, ma famille et moi avons décidé de descendre sur la plage. On était six personnes, même ma grand-mère était de la partie. Quelques instants plus tard, un jeune homme est venu planter son parasol à côté de nous. La serviette étalée sur le sable, sac au pied du parasol, il a fait semblant de ne rien remarquer, ni mes s?urs ni moi d'ailleurs. Vers 15h, nos stocks d'eau fraîche et nos rations alimentaires épuisées, ma s?ur me demande d'aller chercher une bouteille d'eau pour ma grand-mère.Soudain, le jeune, torse nu, ouvre son sac et sort une bouteille de Hamoud Boualem. Tout souriant, il offre la bouteille de gazouz à ma grand-mère, qui ne prend pas de sucre ; il se tourne vers nous et nous lance?:?«Ce n'est pas la peine de se déplacer sous ce soleil.» Il rejoint sa place et s'allonge sur sa serviette. Une heure plus tard, on réchauffe le thé et ma grand-mère nous demande d'offrir un verre au «gentil garçon qui nous a donné la bouteille», nous murmure-t-elle à l'oreille. Je m'exécute, il me remercie et ajoute?: «Tu es adorable, je te conseille juste de vérifier la date de péremption de la bouteille que je vous ai offerte.» Etonnée, je me précipite vers ma s?ur et je lui enlève la bouteille pour vérifier la date, et à mon bonheur, au lieu de la date, je trouve un numéro de téléphone. Depuis, nous sommes restés en contact. On s'entend très bien et j'espère qu'on sera bientôt ensemble ?!Dalilia, étudiante, 27 ans







Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)