Irriguer pour mieux produire et s'auto-suffire

La problématique de l'auto-suffisance en produits agricoles de bouche réside en l'équation suivante : la terre et l'eau, la terre est un dominateur permanent mais l'eau en est aléatoire. Il y a plusieurs manières d'irriguer. Il y a l'attente des pluies, donc tout dépend des averses pluviales et de leurs mobilisations ensuite de leurs orientations.L'orientation est divisée en deux soit en méthodes archaïques et les pertes seront beaucoup plus importantes que les gains. Il y a la méthode directionnelle ou on continue d'enregistrer des pertes mais moindres. Il y a la récupération des eaux superficielles, leur rétention. Les pertes resteront importantes. Enfin pour ces eaux, il y a l'irrigation économisatrice d'eau, ou l'eau ne sert qu'à la culture. Elle est distillée au goutte à goutte au pied du plant. L'objectif est d'atteindre les deux millions d'hectares. La production se multipliera par quatre. La main d'?uvre sera multipliée par trois. Le ministre des ressources en eau, Hocine Necib présentera les objectifs de son secteur pour la contribution au développement de l'agriculture. Il presentera une solution avérée comme dans les pays qui connaissent les mêmes aléas climatiques que les nôtres. Cette solution est bénéfique à plus d'un titre, elle est de taille humaine et peut être salvatrice pour les petites surfaces. Il s'agit des marres, des retenues collinaires, des rabbins des petits barrages et des puits artisanaux. Cela s'ajoute aux quantités des eaux récupérées des stations d'épuration, plus de six cents milles nouveaux hectares qui seront irrigués. Les stations de dessalement des eaux de mer contribueront avec plus de 60% d'irrigation pour les terres agricoles. Avec tous ces sacrifices financiers pour irriguer des terres semi arides ou arides afin que le citoyen trouve de quoi manger. Au même moment des terres potentiellement productives sont détournées au profit du béton.