Algérie


Irak
La réunion du nouveau Parlement irakien censée lancer le processus de formation d'un gouvernement d'union a été encore une fois reportée hier, malgré les appels pressants à l'unité et la reprise par les insurgés sunnites de leur offensive.Plusieurs capitales étrangères, mais aussi l'ONU ou encore l'ayatollah Ali Al Sistani, plus important dignitaire chiite du pays, ont mis en garde contre le «chaos» qui menace si les députés ne parvenaient pas à dépasser leurs divisions.Mais après une réunion inaugurale ayant tourné à la farce le 1er juillet, entre insultes et sorties théâtrales, le président par intérim de l'Assemblée, Mahdi Hafez, a annoncé à la mi-journée que les différents blocs n'étaient parvenus à «aucune forme d'accord» et que la nouvelle réunion (prévue hier, ndlr) était reportée à demain mardi. Après déjà plusieurs reports, les députés devaient se choisir un président, puis élire un président de la République chargé de désigner un prochain Premier ministre censé former un gouvernement d'union pour sauver le pays de l'implosion.Selon un accord non officiel, le président du Parlement doit être sunnite, le président de la République kurde et le Premier ministre chiite. Samedi soir, les parlementaires sunnites ont accordé leur confiance à Salim Al Joubouri. Mais ce dernier a affirmé qu'il n'accepterait pas de voir le Premier ministre sortant Nouri Al Maliki briguer un troisième mandat. En un mot, le problème reste entier.




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