Algérie - Revue de Presse

interdiction du congrès d?El islah



Djaballah crie au « complot » Abdallah Djaballah, président d?El Islah, monte au créneau pour dénoncer le refus du ministère de l?Intérieur de lui donner l?autorisation pour tenir le premier congrès ordinaire de son parti, qui devait avoir lieu les 29, 30 et 31 décembre. « Est-il concevable que la minorité puisse avoir recours à la justice sur une décision émanant de la majorité et qu?on prenne en compte sa requête ? Le ministère de l?Intérieur n?a-t-il pas déclaré, auparavant, dans la première affaire, qu?il s?agissait d?un conflit interne dans lequel il ne pouvait pas s?immiscer ? Qu?est-ce qui a pu changer depuis ? », se demande-t-il. Dans son intervention lors d?une rencontre avec les cadres du parti, organisée jeudi dernier à Alger, le président d?El Islah qualifie la décision du ministère de l?Intérieur - interdisant la tenue du congrès jusqu?à ce que la justice statue sur l?affaire - d?« illégale » et de « contraire aux règles démocratiques ». Et de renchérir :« Si le ministère de l?Intérieur a réellement le souci de veiller à la légitimité des partis, il doit s?inquiéter quant à l?organisation de leur congrès afin que les structures puissent être renouvelées et que la pratique démocratique soit consacrée et non pas les entraver par des interdits. » M. Djaballah considère, en outre, qu?on ne peut absolument pas parler de démocratie au sein des partis sans qu?il y ait de divergences. Tentant de minimiser le conflit qui mine sa formation, M. Djaballah, ayant déjà vécu une « sale » expérience avec Ennahda, préfère plutôt parler d?« un petit souci au sein du parti ». « El Islah est un parti. Il a des instances souveraines élues par les militants. Si l?on veut rester dans ce parti, il faut respecter ses instances et ses règlements. Nous n?accepterons jamais des gens qui veulent imposer leur propre loi », soulignera-t-il. « Les sept ont été exclus par la commission de discipline du conseil consultatif. La décision a été prise par 84 membres sur les 108 que compte le conseil. Les documents existent. Ce n?est pas le président du parti qui les a exclus », expliquera-t-il. Selon lui, toutes les conditions ont été pourtant réunies pour tenir le congrès dans la transparence, n?était la plainte du groupe des « sept ». « La date du congrès a été fixée au 27 mai 2004 par le conseil consultatif auquel je n?ai pas pris part. Mohamed Boulahia était alors président de ce conseil. Cette décision prise par un conseil souverain a été affirmée par le même conseil à deux reprises, à savoir les 18 novembre et 9 décembre. Les commissions ont été installées indépendamment de moi. Lakhdar Benkhalef ici présent peut en témoigner. Les enregistrements de tous les préparatifs peuvent servir de preuve. Comment peuvent-ils alors m?accuser d?avoir organisé un congrès sur mesure ? » s?interroge-t-il. Il qualifie à l?occasion d?« infondées et mensongères » toutes les accusations faites par le groupe des « sept », longuement répercutées par la presse nationale.



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