Algérie

Instantané : Anarchie ambiante Alger : les autres articles



Instantané : Anarchie ambiante                                    Alger : les autres articles
Dernièrement, l'APC d'Alger-Centre avait, une nouvelle fois, sommé les commerçants de rendre clean leurs façades et les débarrasser des blocs de climatiseurs, qui dégoulinent par effet de condensation du haut des balcons, sinon opter vers les split system, notamment le long des rues Didouche Mourad et Larbi Ben M'hidi, en vue de conférer une image meilleure à la ville. Une décision qui n'a pas été du goût des commerçants qui, par la voix de l'UGCAA, estiment qu'il faudra tout d'abord, «éradiquer le commerce informel de l'or qui se pratique devant son siège (APC), celui de la devise au niveau du square Port Saïd ou encore le commerce informel qui se pratique dans certaines artères de la commune».
Il ne s'agit pas non plus, selon les commerçants, d'embellir la capitale si le commerce dit, par fausse pudibonderie, informel continue de squatter l'espace public. Une réflexion qui, on n'en disconvient pas, emprunte au bon sens et l'ordre des priorités dans une ville dont le tissu urbain demeure amoché par l'anarchie ambiante qui prévaut dans ses différents segments. La question, donc, autorise à s'interroger quoi mettre en premier : la charrue ou les b'ufs ' Rendre proprette, d'abord, une capitale ou bien commencer à démonter les clims qui arrosent les passants, en fermant les yeux sur la ménagère qui douche le quidam par-dessus son balcon qu'elle ne manque pas, comble de l'ironie, de fleurir '
L'on ne peut aussi faire l'impasse sur la réglementation relative à la remise des lieux en l'état qui est, le moins qu'on puisse dire, foulée aux pieds par les sous-traitants. Dans nombre d'endroits, la voirie exhume ses tripes en l'air non sans libérer ses écrans de poussière. Des chantiers presque abandonnés par des maîtres d''uvre qui refusent de faire dans la belle ouvrage. «Il ne s'agit plus d'éviter les nids-de-poule le long des artères de la ville, mais il faut choisir le trou qui fait moins dandiner le carrosse», dira, sur un ton ironique, un chauffeur de taxi. Autre question non moins récurrente dans l'allure générale du cadre bâti dans nos villes : l'image que nous renvoient les immeubles, avec ces paraboles qui hérissent nos balcons et terrasses et qu'on n'arrive pas à leur substituer le triplay (télévision, internet, téléphone) dont l'opération pilote fait, depuis plus de deux ans, du surplace sur trois sites choisis de la wilaya.
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