Algérie

INDEMNISATION DES SINISTRES AUTOMOBILES 20% des dossiers encore en suspens


Vingt pour cent des dossiers d'indemnisation de sinistres automobile sont encore en suspens.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C'est ce que le président de l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR) a relevé hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. Sur un stock de 500 000 dossiers d'indemnisation en suspens à la fin 2011, quelque 80% ont été déja «réglés», note Amara Latrous, optimiste sur le règlement de cette question avant la fin de l'année en cours. Et même si le président de l'UAR ne s'est pas prononcé sur l'estimation financière de ce règlement, le règlement des sinistres, évalué globalement à 36 milliards de dinars, dont 80% en automobile, impacte lourdement sur les équilibres financiers des compagnies d'assurances. Certes, les encaissements augmentent, l'establishment assurantiel réalisant un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 80 milliards de dinars, dont 50% sont engrangés dans l'automobile. Néanmoins, la stagnation des tarifs, avec une prime en responsabilité civile fixée en moyenne à 1 500 DA, inférieure à celle des pays voisins, et le fait que l'indemnisation des accidents corporels représente 40% de cette facture, constituent des contraintes assez difficiles à surmonter pour les assureurs, tenus de trouver une parade en agissant sur les segments bénéficiaires notamment. Et nonobstant le fait que les réductions tarifaires sur l'assurance tous-risques sont désormais plafonnées à 50% pour les entreprises et à 30% pour les particuliers. A ce propos, le président de l'UAR et président-directeur général de la compagnie d'assurances publique SAA a tenu à préciser que ce plafonnement n'implique aucunement une hausse des tarifs. D'autant, rappelle-t-il, que la fixation des tarifs en RC relève des prérogatives du ministère des Finances. Par ailleurs, Amar Latrous a observé que l'assurance de personnes a enregistré une régression durant le premier semestre 2012 par rapport à la même période de 2011. Ceci s'explique notamment par le fait que des compagnies d'assurances ne prestent plus en ce domaine et que les six sociétés spécialisées ne sont pas encore organisées en conséquence. Toutefois, le président de l'UAR s'est montré optimiste sur le développement de cette branche assurantielle, d'autant que les citoyens devront, à terme, diversifier leurs sources de revenus et de financement notamment en matière de retraite et soins. Enfin, Amara Latrous a relevé une progression certaine des souscriptions en assurance contre les risques de catastrophes naturelles.
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