Algérie

Immigration clandestine : Trois Nigériens et 2 Syriens, sous mandat de dépôt




Trois ressortissants africains d'origine nigérienne ont été interceptés, avant-hier, au cours d'un barrage routier effectué sur la RN11, reliant Oran à Mostaganem, par les éléments de la brigade de la gendarmerie de l'USTO. Les mis en cause, âgés entre 20 et 25 ans, ont été repérés à bord d'un autocar à destination d'Alger, en possession de faux passeports et de faux visas d'entrée sur le territoire national. Selon une source judiciaire, les trois clandestins ont été présentés au parquet et placés sous mandat de dépôt.

D'autre part, deux autres ressortissants syriens ont été aussi écroués, hier, pour séjour irrégulier. Les deux clandestins venaient d'Alger lorsqu'ils ont été appréhendés à hauteur du rond-point de l'USTO. Avec ces arrestations, le phénomène de l'immigration clandestine ne cesse de prendre de l'ampleur du fait que depuis le début du mois de ramadhan, une dizaine de ressortissants marocains et une quinzaine d'autres africains, en situation irrégulière, ont été arrêtés par les services de la gendarmerie nationale d'Oran. D'après les premiers éléments de l'enquête, il ressort que ces clandestins devaient rejoindre la wilaya d'Alger à la recherche d'un travail. Au cours de l'opération de contrôle, les gendarmes ont découvert que ces mis en cause n'avaient aucun document attestant leur séjour en Algérie. Ils devaient se rendre à Alger afin de travailler comme plâtriers dans des villas en chantier et même dans l'artisanat, à savoir la confection d'habits traditionnels pour les ressortissants marocains. Généralement, ces clandestins recourent à des passeurs facilitant leur introduction sur le sol algérien. D'importantes sommes d'argent sont versées en contrepartie, pour permettre à ces jeunes âgés généralement entre 20 et 35 ans de dénicher un emploi au noir.

Rappelons que plusieurs réseaux de clandestins ont été démantelés dans le passé par les services de sécurité dans la localité de Bir El-Djir. Accusés de séjour illégal, les mis en cause ont été présentés au parquet et placés sous mandat de dépôt, en attendant leur expulsion vers leur pays d'origine.




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