Algérie

Ils servaient d’accessoires de mendicité à Mostaganem



10 enfants dont des bébés transférés à la DAS La direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya de Mostaganem a mené, avec la collaboration des services concernés, une vaste opération contre la pratique de la mendicité et les dépassements qu’elle engendre, surtout quand les enfants en bas âge en sont les premières victimes. C’était la chasse aux men-diants, ces derniers jours, à travers les boulevards de la capitale du Dahra, particulièrement les femmes accompagnées de bébés censés provoquer la pitié des passants et les inciter à mieux délier leurs bourses. Pour rappel, les services de la DAS, conscients du danger d’ordre psychologique, que ces pratiques peuvent engendrer chez ces pauvres innocents, avaient déjà sommé ces femmes d’arrêter d’utiliser leurs enfants, faute de quoi, elles risquaient de les perdre au profit des pouponnières de la région. Mieux, plus de 10 mendiantes qui avaient été présentées à l’époque devant le procureur de la République, en ont été quittes pour de simples avertissements. Elles étaient donc prévenues de ce qui les attendait. C’est ainsi qu’une dizaine d’enfants et d’adolescents, dont l’âge varie entre 10 mois et... 15 ans, apprend-on de sources proche de la DAS, ont été enlevés à leurs parents, qui du coup sont poursuivis en justice, pour délit de mendicité aggravé par l’utilisation d’enfants en bas âge. «Le comble, dira une autre source, c’est que ces mendiantes se permettaient même de louer des bébés à d’autres femmes plus démunies ou plus inconscientes, selon le cas, pour mieux attirer sur elles l’attention des âmes charitables.» Le nombre d’enfants s’adonnant à la mendicité ne cessant de croître, alors que leur place devrait être à l’école, l’absence de statistiques officielles ne nous permet guère de mieux cerner cette catégorie d’âges, dont un grand nombre, nous dit-on, afflue des communes limitrophes. Comme la valeur n’attend pas le nombre des années, ils sont déjà assez futés ou briefés, selon le cas, pour savoir que les lieux les plus juteux, ne sont autres que les agences de transport, les souks et autres marchés couverts, ainsi que les terrasses des cafés. Ce phénomène qui a pris une tournure très préoccupante, cible des bébés innocents, devenus la proie de pratiques immorales, perpétrées par ou avec la complicité de certains parents attirés par l’appât du gain facile. Un autre phénomène mérite d’être cité. Il s’agit de dizaines d’enfants qui arpentent les allées des marchés et des souks, comme celui de Aïn Safra, pour vendre des sachets ou qui sont exploités par des employeurs cupides, alors qu’ils n’ont pas encore atteint l’âge légal de travailler, et ce, en l’absence de contrôles des services concernés.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)