Algérie - Revue de Presse

Il s’autofinance grâce aux vols commis en Espagne et en Suisse



Le GSPC s’attaque aux villas de luxe Le Groupe salafiste pour le combat et la prédication, qui vient de passer sous la botte d’Al-Qaïda, puise ses financements, pour ses activités criminelles, dans les butins amassés grâce à des cambriolages commis par ses relais dans les résidences de luxe en Espagne et en Suisse. L’information a été rap-portée par le quotidien espagnol La Razon, dans son édition d’hier. On souligne dans l’article que c’est là un nouveau procédé de financement du terrorisme international, découvert à la suite d’une enquête ouverte par les services de sécurité espagnols, fin 2005, consécutivement au démantèlement d’un groupe de malfaiteurs composé de Marocains et d’Algériens qui «visitaient» essentiellement des résidences de luxe à Cadix dans le Sud de l’Espagne, des résidences où les cambrioleurs du GSPC ne laissaient rien et emportaient de préférence les objets de valeurs, dont les bijoux. Il ressortira de l’enquête en question que le fruit de la vente du butin était par la suite vendu et l’argent «remis» à des «chefs du GSPC» en Algérie, envoyés à travers le système dit la «hawala» sachant que, dans ce système, n’intervient aucune entité financière ou bancaire. Il s’agit de circuits se chargeant de remettre le produit des vols en mains propres en contrepartie d’une commission. Le journal espagnol donnera même le nom de celui qui chapeaute cette cellule du GSPC démantelée à Cadix, un certain Saleheddine Berkoune. Par ailleurs, et selon le même journal, dans le cadre d’une enquête menée par l’Audience nationale, plus haute instance pénale espagnole, il a été fait référence dans une communication téléphonique de l’existence de «plusieurs groupes activant en Espagne et en Suisse», plus particulièrement dans ces créneaux. La même source précise, d’ailleurs, qu’une enquête diligentée en Suisse a établi de son côté l’existence d’un groupe aux activités similaires que celui tombé à Cadix. Il sera prouvé, en effet, que «ce groupe transférerait l’argent des vols vers l’Algérie» avant que ne soit établi ensuite que le destinataire des fonds dans les deux cas était «la même personne». L’enquête menée en Suisse devait même démontrer que la cellule terroriste démantelée sur le territoire helvétique était en relations directes avec des groupes implantés dans d’autres pays européens. Ainsi, l’argent amassé grâce à des cambriolages dans des résidences de luxe en Europe a servi et sert peut-être encore à financer les activités des groupes terroristes. C’est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenue la justice espagnole, citée par le journal La Razon.   Kadache Farida
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