Algérie

Il empochait l’argent versé par les abonnés d’AT pour l’accès à l’Internet



Près de 60 millions détournés par un employé d’Actel SBA Epargnée jusqu’à présent par les scandales à répétition qui n’ont cessé de ternir l’image de marque des services de la poste, l’agence locale de commercialisation des télécoms (Actel) de Sidi Bel-Abbès vient d’être éclaboussée par une affaire de détournement à tout le moins inhabituelle connaissant le caractère quasi-infaillible de la gestion automatisée des systèmes nouvellement mis en place à son niveau. L’un de ses employés modèles répondant aux initiales de M.A., chargé du service des abonnements Internet, a réussi en effet à trouver une faille dans le dispositif et détourner ainsi, à son profit personnel, une partie de l’argent versé par les abonnés, particuliers et exploitants de cybercafés confondus. Le préjudice causé à son organisme employeur est estimé à près de 60 millions de centimes, sans compter une somme assez importante remboursée par le mis en cause à d’autres clients, au lendemain même de la découverte du pot aux roses par les inspecteurs des télécoms dépêchés sur les lieux. En sa qualité de gestionnaire et disposant pour ce faire de niveaux d’accès d’administrateur local des services Fawri ADSL et Easy ADSL proposés par l’opérateur public Algérie Télécom, cet agent avait donc autorité, au double plan logiciel et matériel, sur le suivi des opérations d’abonnement et procéder à sa guise à toutes les modifications jugées nécessaires. Cette faculté lui a permis d’autoriser le libre accès aux réseau Fawri et Easy à de nombreux clients qui ont payé le plus normalement du monde leurs abonnements, mais dont les sommes correspondantes ont été retirées prestement après leur départ de l’agence ACTEL, grâce à une simple opération de décaissement. L’astuce était toute trouvée pour cet agent indélicat qui a fini par s’imposer, aux yeux des internautes bélabbèsiens, comme le Monsieur Web du provider public AT au niveau local... Et dire que, des mois durant, ses agissements n’ont jamais éveillé les soupçons de ses collègues, et encore moins ceux de ses responsables directs! Licencié sur-le-champ, M.A. doit s’attendre dans les prochains jours à une complication certaine de son cas après la plainte déposée par son organisme employeur auprès de l’instance judiciaire territorialement compétente.


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