Algérie

Il clame "son innocence et promet des preuves"




Il clame
L'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a choisi la zaouïa de Djelfa pour s'exprimer publiquement. Depuis son retour il y a quelques jours en Algérie, Chakib Khelil est la proie d'une grande polémique sur ses démêlés dans les scandales de Sonatrach. L'opinion publique attend plus de révélations sur l'imbroglio qui caractérise ce dossier alors que l'ex-ministre promet de lever le voile sur la cabale dont il a fait l'objet depuis 2013.L'ancien ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a choisi la zaouïa de Djelfa pour s'exprimer publiquement. Depuis son retour il y a quelques jours en Algérie, Chakib Khelil est la proie d'une grande polémique sur ses démêlés dans les scandales de Sonatrach. L'opinion publique attend plus de révélations sur l'imbroglio qui caractérise ce dossier alors que l'ex-ministre promet de lever le voile sur la cabale dont il a fait l'objet depuis 2013.C'est avec un visage serein et l'allure détendue que l'exministre de l'Energie et des Mines s'est confié lors de son passage à la zaouïa de Benhar à Djelfa. Les notables et chouyoukh de la région l'ont invité en signe de reconnaissance de ses efforts entrepris pour le secteur de l'Energie.Dans une vidéo de la chaîne Ennahar TV, Chakib Khelil en bon expert de l'Energie a évoqué en quelques minutes la situation économique du pays où il prévoit "un retour à l'équilibre du marché pétrolier, ce qui va se traduire par un raffermissement automatique des cours à l'horizon 2017".Il a même considéré que "le remboursement de la dette extérieure est une bonne chose". Gage de l'optimisme, l'ex-ministre ne paraissait nullement inquiété de ce que pense l'opinion publique sur son sort. "Je suis heureux de revenir pour servir mon pays à n'importe quel poste" a-t-il déclaré. Réfutant la thèse de sa fuite à l'étranger, Khelil précise toutefois qu'il n'a que la nationalité algérienne. "J'ai la qualité de résident américain, car j'ai travaillé plus de vingt ans comme cadre à la Banque mondiale" résume-t-il.Mais à aucun moment l'homme fort du secteur énergétique qu'il était, n'a voulu s'en prendre aux responsables des services de sécurité ou accuser quiconque pour ses déboires. Sa fine réponse était de réunir les preuves de son innocence pour répondre à ceux qui ont porté atteinte à sa réputation". Ne citant aucun nom, il a tout de même avoué que des agents du DRS ont perquisitionné son domicile alors qu'il était à l'étranger.L'ex-ministre a joué la carte de l'apaisement dans une affaire qui l'a éclaboussé du moment que son nom a été cité à plusieurs reprises dans l'affaire dite "Sonatrach 1". Sur les soupçons de corruption et des contrats de pots de vin qui pèsent sur lui, Chakib Khelil n'en dira rien. Il clame tout bonnement son innocence dans une cabale judiciaire montée de toute pièces à son encontre.Sur sa supposée double nationalité, l'ex-ministre balaye d'un revers de la main cette "affabulation", se considérant un citoyen algérien à part entière. Il a même déclaré avec parcimonie que ses revenus provenaient de sa retraite en tant que fonctionnaire de la Banque mondiale et celle également de sa retraite en tant que cadre de Sonatrach. Mais pourquoi alors cet acharnement à son endroit 'La réponse ne viendra pas de celui que l'opinion publique a fini par le ranger comme "un homme du sérail" jouissant d'une protection sans faille et réhabilité après 3 ans de cavale aux Etats-Unis. Rappelons tout de même que le mandat d'arrêt international émis en août 2013 par le tribunal d'Alger a été annulé pour vice de forme.En profitant de son séjour aux USA, a laissé les rumeurs et les critiques à son encontre enfler sans répondre à ses détracteurs. Il a trouvé juste après son retour des soutiens de la part de personnalités politiques dont le SG du FLN qui l'ont lavé de tout soupçon. Mais comment croire à cette thèse pour une opinion qui a fini par se lâcher contre lui.Mercredi dernier, rappelle-t-on, l'exministre a été pris à partie dans le quartier de Belcourt à Alger où il a été aperçu au volant de sa voiture. Des jeunes du quartier ont tenté de l'extraire de son véhicule en scandant des slogans hostiles contre lui. Il a fallu une intervention policière qui l'a protégé d'un lynchage certain. En tout cas, le dossier Chakib Khelil promet des rebondissements car le feuilleton ne fait que commencer.C'est avec un visage serein et l'allure détendue que l'exministre de l'Energie et des Mines s'est confié lors de son passage à la zaouïa de Benhar à Djelfa. Les notables et chouyoukh de la région l'ont invité en signe de reconnaissance de ses efforts entrepris pour le secteur de l'Energie.Dans une vidéo de la chaîne Ennahar TV, Chakib Khelil en bon expert de l'Energie a évoqué en quelques minutes la situation économique du pays où il prévoit "un retour à l'équilibre du marché pétrolier, ce qui va se traduire par un raffermissement automatique des cours à l'horizon 2017".Il a même considéré que "le remboursement de la dette extérieure est une bonne chose". Gage de l'optimisme, l'ex-ministre ne paraissait nullement inquiété de ce que pense l'opinion publique sur son sort. "Je suis heureux de revenir pour servir mon pays à n'importe quel poste" a-t-il déclaré. Réfutant la thèse de sa fuite à l'étranger, Khelil précise toutefois qu'il n'a que la nationalité algérienne. "J'ai la qualité de résident américain, car j'ai travaillé plus de vingt ans comme cadre à la Banque mondiale" résume-t-il.Mais à aucun moment l'homme fort du secteur énergétique qu'il était, n'a voulu s'en prendre aux responsables des services de sécurité ou accuser quiconque pour ses déboires. Sa fine réponse était de réunir les preuves de son innocence pour répondre à ceux qui ont porté atteinte à sa réputation". Ne citant aucun nom, il a tout de même avoué que des agents du DRS ont perquisitionné son domicile alors qu'il était à l'étranger.L'ex-ministre a joué la carte de l'apaisement dans une affaire qui l'a éclaboussé du moment que son nom a été cité à plusieurs reprises dans l'affaire dite "Sonatrach 1". Sur les soupçons de corruption et des contrats de pots de vin qui pèsent sur lui, Chakib Khelil n'en dira rien. Il clame tout bonnement son innocence dans une cabale judiciaire montée de toute pièces à son encontre.Sur sa supposée double nationalité, l'ex-ministre balaye d'un revers de la main cette "affabulation", se considérant un citoyen algérien à part entière. Il a même déclaré avec parcimonie que ses revenus provenaient de sa retraite en tant que fonctionnaire de la Banque mondiale et celle également de sa retraite en tant que cadre de Sonatrach. Mais pourquoi alors cet acharnement à son endroit 'La réponse ne viendra pas de celui que l'opinion publique a fini par le ranger comme "un homme du sérail" jouissant d'une protection sans faille et réhabilité après 3 ans de cavale aux Etats-Unis. Rappelons tout de même que le mandat d'arrêt international émis en août 2013 par le tribunal d'Alger a été annulé pour vice de forme.En profitant de son séjour aux USA, a laissé les rumeurs et les critiques à son encontre enfler sans répondre à ses détracteurs. Il a trouvé juste après son retour des soutiens de la part de personnalités politiques dont le SG du FLN qui l'ont lavé de tout soupçon. Mais comment croire à cette thèse pour une opinion qui a fini par se lâcher contre lui.Mercredi dernier, rappelle-t-on, l'exministre a été pris à partie dans le quartier de Belcourt à Alger où il a été aperçu au volant de sa voiture. Des jeunes du quartier ont tenté de l'extraire de son véhicule en scandant des slogans hostiles contre lui. Il a fallu une intervention policière qui l'a protégé d'un lynchage certain. En tout cas, le dossier Chakib Khelil promet des rebondissements car le feuilleton ne fait que commencer.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)