Algérie

Hôtel de la gare d’Oran



Les familles entre l’enclume de l’effondrement et le marteau de l’expulsion Les légers tremblements de terre qui font vibrer Oran ces derniers temps, alimentent l’inquiétude et l’angoisse des familles logées dans des habitations menaçant ruine, dont 28 familles hébergées depuis plusieurs années à l’hôtel de la gare.Ces familles, rappelons, confrontent actuellement deux risques majeurs, celui de se faire écraser par l’effondrement de la bâtisse de l’hôtel et celui de l’expulsion. En effet, après les procédures de justice lancées par les services chargés du recouvrement du patrimoine communal d’Oran, relevant de la division de la réglementation générale «DRG» sont arrivées après des années à la phase finale et exécutoire. La commune a eut gain de cause dans le litige qui l’opposait aux indus locataires qui squattent les lieux depuis des décennies. La source du litige remonte à la période ou l’hôtel en question qui est un bien communal a été cédé à titre temporaire et pour des besoins conjoncturels aux enseignants universitaires par l’intermédiaire des œuvres universitaires et sociales de l’Ex COUS dont il relevait. Depuis, des réalisations et des infrastructures nouvelles au profit de cette catégorie de corps enseignants ont vu le jour, mais la remise du bien (l’hôtel de la Gare) à son propriétaire initiale en l’occurrence la commune d’Oran n’a jamais eu lieu, d’où le litige né depuis et le squat constaté d’un nombre de familles estimé entre 20 et 30. Un nombre qui n’a jamais pu être précis du fait d’un va et vient incessant d’indus occupants. Certaines indiscrétions auprès de ces familles font état, d’une revente illégale d’habitation entre 14 et 16 millions de centimes, sans aucun document officiel justifiant de telles transactions. Ceci étant, et selon des sources proches du dossier, les procédures judiciaires arrivent à leur fin et l’expulsion de ces familles a été prononcée. L’opération d’exécution est donc attendue et serait selon les mêmes sources imminente. En parallèle, aucune information sur un éventuel dédommagement ou compensation pour ces familles n’est à l’ordre du jour. Et pourtant ces familles vivent dans la perpétuelle angoisse de se retrouver sous les décombres d’un hôtel en ruine où elles supportent de vivre en attendant un dénouement à leur situation.   A.S. & B.N.



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